Lycampire - Forum de RPG fantastique Loups-Garous (Lycans) / Vampires |
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| Le Loup et le Louveteau [Alexander] | |
| Auteur | Message |
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Nathan FossLycan - Fermé
Date d'inscription : 13/03/2013 Messages : 1038 Localisation : Londres
| Sujet: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Dim 30 Mar - 19:18 | |
| Le Loup et le
Louveteau Nathan & Alexander _______________________________________________________________________Cette journée a été la plus longue de ma vie. Pourquoi ? C'est une longue histoire. Cela remonte à une dizaine de jours, me semble-t-il, lorsque j'ai fait la connaissance d'Alexander. C'est un lycan, lui aussi, mais bien plus jeune que je ne le suis. Ce genre de choses se sentent. Littéralement. Quoi qu'il en soit, le courant était plutôt bien passé entre nous, malgré la situation bien étrange dans laquelle nous nous trouvions. À savoir notre Alpha qui avait effrayé tout le monde en faisant une petite sieste. Il commence à être vieux, alors il est tout à fait naturel qu'il ait besoin d'heures de sommeil supplémentaires. Mais là n'est pas la question. En effet, à l'issue de cette soirée, Alexander m'avait invité à venir boire un verre avec lui quelques jours plus tard. À la fois pour m'expliquer plus en détail ce qu'il s'était passé, certainement, et pour une toute autre chose. Du moins l'espérai-je. Après tout, son comportement à mon égard avait tous les indicateurs qu'il fallait pour me montrer ses intentions. Et passer une soirée avec un louveteau vigoureux comme lui ne me dérangeait absolument pas. Bien au contraire. Voilà pourquoi, en cette journée, j'avais compté chaque heure, chaque minute, chaque seconde avant de retrouver Alexander. Cependant, plus ce moment approchait, plus le temps semblait s'allonger. Jusqu'à ce qu'enfin je doive me préparer à partir.
Je pris une douche, longue et lente, prenant soin de chaque recoin de mon corps sous l'eau chaude. Puis je mis un moment à choisir mes vêtements. Que porter pour ce genre de sortie ? Finalement, rien de bien spécial. Mes chaussures noires de costume habituelles, un jean bleu foncé, et un t-shirt noir avec un col en V. Une fois que je fusse prêt à partir, je regardai l'heure à ma montre. Vingt heures quarante-cinq. Un quart d'heure avant le rendez-vous. J'attrapai donc ma veste de costume grise, l'enfilai, et sorti de chez moi en quatrième vitesse. Puis je marchai à vive allure dans la rue. La nuit était déjà tombée. Une lune aux trois-quarts pleine dominait le ciel de Londres, et quelques étoiles pouvaient se deviner, apparaissant au travers du rideau lumineux des lampadaires. Fut un temps où l'on pouvait, à cette heure de la soirée, en compter des centaines et des centaines. Cependant aujourd'hui, les doigts d'une main semblent suffire pour les dénombrer. Mais peu importait. Il ne fallait pas que je sois en retard. Surtout ce soir. Pourtant, à vouloir être parfait pour sortir, j'avais réussi à n'arriver au lieu de rendez-vous qu'à vingt-et-une heures dix. Soit dix minutes de retard. Je ne supporte pas les retards. Généralement, je suis toujours capable d'être à un endroit à une heure précise. Mais pas en cet instant, visiblement. Ce qui m'exaspéra sur le moment. Malgré tout, d'un autre côté, cette attente imprévue donnerait peut-être à Alexander une plus grande envie de me voir. Je me passai donc la main dans les cheveux avant de rentrer dans le petit établissement dans lequel j'avais rendez-vous. Sans attendre, je cherchai celui qui devait déjà m'attendre. Mais ne le voyant pas, je me mis à tenter de flairer son odeur. Mauvaise idée. Je dû en payer le prix d'une quinte de toux accompagnée de frissons dans tout le corps. Alors je marchai plus avant dans le bar.
Au bout d'une minute, je trouvai enfin Alexander. Il était assis à une table en retrait, dans le fond de la salle. L'endroit était dans un coin légèrement enclavé, à l'abri des regards. C'était l'une des seules tables à être entourée de banquettes appuyées dans les angles des murs. Il n'y avait pas beaucoup de monde pour le moment. Même si les relents d'alcool de la salle me donnaient l'impression qu'elle était bondée. Si cela avait été le cas, la table où était Alexander aurait sans doute déjà été occupée par un petit groupe de personnes. Cependant, nous étions presque seuls lui et moi, à cette heure de la soirée. Alors je m'approchai de la banquette, doucement, m'asseyant dessus pour glisser jusqu'à l'homme qui devait y être depuis déjà une dizaine de minutes, s'il était arrivé à l'heure. Et là, j'appuyai l'extérieur de ma cheville gauche sur mon genoux droit, avant de passer mon bras droit derrière Alexander, l'allongeant sur le haut du dossier. J'étais presque collé à lui, affichant un grand sourire à la fois satisfait et charmeur.
" Bonsoir, mon mignon. Désolé pour le retard, j'étais sortis me promener en forêt. Tu sais ce que c'est, dans ce genre de moment, on est comme... seul au monde. "
J'avais rapproché mes lèvres de son oreille tandis que je prononçai ces trois derniers mots. Puis j'avais repris ma position initiale, ma main gauche se baladant de haut en bas sur ma jambe gauche et ma langue passant rapidement à une unique reprise sur ma lèvre supérieure. J'en attendais beaucoup de cette soirée. Peut-être même trop. J'étais prêt à l'admettre. Cependant, une chose était certaine : j'allais tout faire pour obtenir ce que je voulais. D'autant plus que j'adore jouer avec les louveteaux dans son genre. Ils sont tellement... à croquer. |
| | | Alexander FlowLycan - Compliqué
Date d'inscription : 04/04/2012 Messages : 401 Localisation : Près de ma Kaitlyn d'amour <3
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Lun 31 Mar - 19:37 | |
| L’hésitation m’avait pris plusieurs fois déjà, depuis le jour où nous nous fûmes rencontrés, dans la forêt. Avais-je bien fait de l’inviter à mettre certaines choses au clair, ce loup garou quelque peu racoleur ? Il avait accepté avec une certaine vivacité, qui ne pouvait rien laisser douter quant à ses intentions. Pourtant, j’avais employé un ton neutre, presque solennel, lui indiquant implicitement, mais clairement, que ce n’était pas un rendez-vous galant. Non, j’avais juste demandé à le voir pour tenter un accord amical avec lui, qui avait l’air sûr et indépendant. Mais seulement amical ! Pourtant, je savais parfaitement qu’il allait tout faire pour tenter de m’attirer dans son lit… À croire que mon subconscient voulait à tout prix que je couche avec le premier venu. Mais en réalité, mon subconscient n’avait rien à voir avec cela ; c’était un choix purement intentionnel et réfléchi, que je prenais tout le temps. Un entrainement mental permanent, en quelque sorte, où je testais mes capacités à amadouer les amadoueurs. Cependant, j’avais l’impression que ces derniers temps, à force de vouloir renforcer mon potentiel de séduction à chaque occasion, j’étais au contraire de plus en plus attiré par mes « proies », voire par toutes les personnes que je fréquentais. Et j’avais peur d’être de plus en plus atteint par cet abus de séduction, à tel point que j’avais besoin de bien plus qu’un simple flirt… Et de ce fait, succomber aux désirs du loup…
J’avais mis quelque chose de conventionnel, très officiel : un costume noir lamé, avec une chemise blanche, le tout finement repassé la veille, ainsi qu’une cravate bleu nuit décorée d’une petite attache en forme de loup – n’oublions jamais notre nature, mon ami – que j’avais achetée une semaine auparavant. Seul ce petit détail hétéroclite brisait le côté sévère de l’ensemble et apportait une touche d’individualité. J’étais arrivé au lieu de rendez-vous vingt minutes en avance, le temps de préparer mon discours et mon esprit. C’était un petit bar simple et discret, que je fréquentais lorsque je devais éviter de trop me montrer, histoire de me détendre un moment. L’intérieur était gris dans l’ensemble, le mobilier assez moderne. J’avais choisi la table le plus au fond possible ; ce que j’entreprenais de lui dire devait éviter de tomber dans quelque oreille discourtoise. À l’heure donnée du rendez-vous, le serveur m’avait demandé une première fois si je voulais bien déjà prendre un apéritif. Je lui ai répondu que j’attendais quelqu’un, et que ce serait impoli de commencer sans lui. En voyant que j’étais assez gêné en disant cela, ce qui n’était pas dans mes habitudes, il me sortit « Je vois. », accompagné d’un clin d’œil, ce qui me mit encore plus mal à l’aise. Je n’étais jamais sorti avec un homme, fallait-il dire, de telle sorte qu’on put croire que nous nous aimions ; et cela renforçait ma sensation de penser que je voulais toujours plus d’affection…
Assez rêvassé. Dix longues minutes s’écoulèrent avant que je n’aperçoive le Lycan. À voir son nez qui coulait, il avait dû renifler dans la salle pour me chercher – erreur que je ne faisais plus depuis longtemps, soit dit en passant. Enfin, au moins était-il bien présent à notre rendez-vous. Il s’approcha sensuellement de mon oreille et me glissa une excuse peu crédible, qui semblait seulement lui permettre de me caresser une première fois. Je dois l’avouer, ce ne fut pas désagréable…
« Je pense que tu peux t’asseoir, lui chuchotai-je, au lieu de me caresser avec sensualité… »
Sensualité… Ce mot en lui-même était sensuel. Il sembla se glisser à travers tout mon corps, lorsque je le prononçai. Comme un filet d’eau tiède coulerait le long de ma peau, apaisant.
Bon sang, le diner n’avait pas encore commencé, et je perdais déjà la face ! Que m’arrivait-il ?... Une envie ? Un besoin ? Une nécessité ? En tout cas, c’était peu commun. Pas que je n’aie jamais ressenti cela, non, mais d’habitude, tout un jeu de charme précédait cette sensation, que je laissais m’emporter seulement si j’étais absolument sûr de ne pas tomber dans quelque piège mental. Or là, je savais qu’il voulait m’appâter, m’apprivoiser, mais je n’arrivais pas à m’en défaire. À force d’user de mon charme, il finissait bien par me trahir. J’avais voulu séduire encore et toujours, finalement, je n’avais jamais pensé que cela se retournerait contre moi…
Alors que faire pour lutter contre ? Je ne voyais qu’une seule solution : tenter le plus possible de rester dans la discussion que je voulais tenir, sans entrer dans son jeu. Ç’allait être très difficile, mais je le devais, car sinon, j’allais peut-être le regretter.
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| | | Nathan FossLycan - Fermé
Date d'inscription : 13/03/2013 Messages : 1038 Localisation : Londres
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Jeu 3 Avr - 17:15 | |
| Le Loup et le
Louveteau Nathan & Alexander _______________________________________________________________________Une drôle d'impression m'envahit à la réaction d'Alexander. Je me sentais soudain comme vidé de tous mes espoirs. Je ne sais pas pourquoi exactement, cependant il ne semblait pas aussi ravi de me voir que je ne l'étais d'enfin me retrouver à nouveau en sa compagnie. Malgré tout, une partie de moi me disait que de toutes manières, cela ne ferait que rendre ma victoire plus savoureuse. Bien que j'avais hâte de goûter à celle-ci, je savais que, dans ce cas, les choses prendraient du temps. Pourquoi donc ce louveteau était-il si irrésistible ? Sans doute du fait que cela faisait de nombreux mois que je passai mes nuits seul. Et la simple pensée d'avoir la moindre petite porte de sortie de cette abstinence qui n'en finissait pas me donnait simplement l'envie d'arracher sur le champ les vêtements du jeune homme à côté duquel j'étais assis.
Lorsqu'Alexander m'adressa la parole, chuchotant quelques mots en réponse aux miens, je remarquai qu'en effet mon pied droit était venu caresser légèrement sa jambe. J'arrêtai donc immédiatement ce mouvement. Je me sentais gêné de ne même plus pouvoir me contrôler. Cependant, pour ma défense, ce costume rendait mon louveteau si solennel et séduisant qu'il était pour ainsi dire naturel que j'en perde mes moyens. Sans compter sur le loup accroché à sa cravate, qui ne faisait que participer à faire ressortir la bête en moi. Alors je décroisai les jambes, ramenant ma main droite sur la nuque d'Alexander, me plaçant presque au-dessus de lui. Des doigts de ma main gauche, je caressai légèrement sa joue. Mon visage était face à lui, à quelques centimètres du sien. À peine cinq, je dirais. À cette distance, je ne sentais plus que son odeur. Et son souffle chaud sur ma peau.
" Si tu trouve que j'ai été sensuel, alors tu n'as encore rien vu, mon chéri. Seulement, si tu veux que l'on partage de plus amples caresses, il nous faudra un endroit plus... privé. "
Je murmurai mes paroles. Doucement. D'un ton charmeur qui en avait déjà amenés plus d'un dans mon lit. Finalement, mon étreinte sur la nuque du louveteau se resserra davantage, tandis que je pris la joue d'Alexander dans la paume de ma main gauche. Le fixant droit dans les yeux, d'un regard de braise, j'approchai mes lèvres des siennes, centimètre par centimètre. Mais au moment fatidique, je déviais sur ma droite, déposant un léger baiser sur la joue gauche du jeune loup, au bord de ses lèvres. Enfin je m'écartai de lui. M'asseyant de nouveau à ses côtés, laissant un certain espace entre nous deux, j'étendis mes jambes sous la table, tout en croisant les bras. Me tournant vers Alexander, je lui souris amicalement, dévoilant quelque peu mes dents.
" Enfin, à moins que tu ne préfère manger ou boire quelque chose avant, cela va de soi. Je te laisse décider, mon mignon. Cette soirée t'appartient. Tout comme moi. "
Mon sourire s'élargit, alors qu'un clin d’œil adressé au louveteau fut plus évocateur que ce que j'avais souhaité à l'origine. Cependant, à bien y réfléchir, cela ne faisait que pousser un peu plus Alexander dans la direction que je voulais que nous empruntions. À savoir celle de mon domicile. Ou bien du sien, peu importe. En fait, tout ce que je souhaitais, c'était de pouvoir faire plus ample connaissance avec lui. Seul à seul. Peut-être que je ne devrais pas agir ainsi, d'ailleurs ? Il semblait si innocent. Alors si jamais il n'acceptait pas, je me sentirais obligé de ne pas le forcer à quoi que ce soit. C'est ainsi que, me collant de nouveau à lui, je posai une main sur sa cuisse, doucement, seulement le temps de lui glisser encore un ou deux petits mots, avant de m'en retourner à l'autre bout de la banquette, arborant l'air solitaire que je possédai habituellement, en d'autres circonstances.
" Sache seulement que rien ne presse, Alexander. " |
| | | Alexander FlowLycan - Compliqué
Date d'inscription : 04/04/2012 Messages : 401 Localisation : Près de ma Kaitlyn d'amour <3
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Ven 11 Avr - 19:10 | |
| Il se rapprocha de moi, avançant sa main vers ma nuque. Son visage se tenait à quelques centimètres de moi, son autre main effleurant ma joue. Son emprise me retenait. Je ne bougeais pas, fasciné, subjugué. Il me susurra quelque chose pour me faire savoir ses intentions. J'avais bu ses paroles en tendant l'oreille, ne ratant aucun des sons qu'il avait prononcés. Ce fut un délice.
Pour mon malheur, il m'étreignit davantage la nuque et la joue. Il avança doucement, lentement ses lèvres des miennes, sans que je pusse bouger. Il effleura ma bouche, puis déposa délicatement un baiser sur ma joue ; j'étais paralysé. De toute ma vie, je n'avais jamais ressenti un tel plaisir sensuel. Au contact de ses lèvres, je fus comme désemparé de toute volonté, devenu spectateur de mon corps.
J'eus une absence de plusieurs secondes. En revenant à la réalité, je me rendis compte qu'il s'était reculé. Il me demanda si je préférais manger avant que nous allions faire ce pourquoi il avait accepté mon rendez-vous, et je répondis par l'affirmative, discrètement. Il s'était assis dans son coin, désormais sombre et mystérieux, ce qui le rendait encore plus charmant.
J'étais en sueur. Je le sentais, et je pense qu'il le voyait. Je haletais comme un chien lors d'une canicule. Je regardais partout, à droite, à gauche, la table à côté, le comptoir, la porte des toilettes... mais peu importe où mon regard fuyait, mes yeux finissaient toujours par fixer les siens, brûlants, ardents de désir et dévastateurs. Il me voulait à tout prix et moi... je n'arrivais pas à résister, malgré toute la force et la détermination que j'employais pour tenter de parer son charme. Je devais me rendre à l'évidence : je n'y arrivais pas vraiment.
Soudain, j'appelai le serveur. Je lui priai de m'apporter au plus vite une carafe d'eau, ce qu'il trouva quelque peu étrange, puisque nous n'avions encore rien commandé. Dès que la cruche fut apportée, je la pris en soufflant rapidement un merci, puis je la renversai sur ma tête d'une traite. Au passage, le lycan face à moi fut un peu éclaboussé.
Un peu soulagé par cette douche froide, je pris une serviette pour m'essuyer puis, en cherchant à fuir son regard, je tentai d'aborder le sujet de ma demande :
« B... Bon, il faut que... que je te parle de quelque chose. »
Bien évidemment, étant donné que j'avais enfin réussi à entamer la conversation, le serveur vint prendre notre commande à ce moment-là, non sans un brin de dérision :
« Alors, les amants chauds comme la braise, je vous sers quoi ? »
Je m'étais habitué à la franchise dont il faisait preuve avec moi, mais là, il n'y était pas allé de main morte...
C'était sans ajouter que suite à mon comportement et à sa réplique, nous étions maintenant le centre d'attention de la salle...
Je me maudissais. Je maudissais ce loup, je maudissais ce rendez-vous. Et le pire...
...c'est que le loup m'attirait davantage encore. Désespérément.
Une fois que le serveur eut fini de rire de son manque de tact, nous prîmes notre commande, et lui congé. Je pus reprendre mon marché :
« En fait, si je t'ai invité ici... »
Je m'arrêtai un instant. J'avais recroisé son regard...
Pourquoi me semblait-il à ce point différent de tous ceux que j'avais pu connaitre jusqu'à présent ? Ses yeux étaient deux ambres qu'illuminait un besoin palpable de sensualité… de sexe. Il me regardait en souriant ; un sourire étrangement calme, soulignant sa parfaite attention à ce que je voulais lui dire. Il avait un visage non déplaisant, bien sculpté, que ses cheveux d’un noir pur et sa barbe naissante assombrissaient. Son buste était ferme. De plus, on pouvait aisément deviner, par son t-shirt moulant, les traits de sa musculature, bien développée. Dans l'ensemble, il était ravissant.
Sans m'en rendre compte, ma main s'était rapprochée de la sienne, et la caressait désormais. Je me sentais perdu. Mais toucher sa main me rassurait un peu. Je finis ma phrase :
« Si je t'ai invité à dîner, c'est pour te proposer une alliance. »
Les mots sortirent sans aucune conviction. Ce que je voulais désormais, c'était le serrer contre moi, le sentir, le caresser, seul à seul, ressentir son affection, l'embrasser, rester avec lui, toute la nuit.
Je ne voyais et ne voulais plus que cela. Rien d'autre.
Cependant, au plus profond de moi, restait cette volonté de résister à la domination mentale sans précédent dont il faisait preuve sur moi. Une chose était sûre : ce dîner allait être un terrible bras de fer entre ma raison et mes sentiments.
Dernière édition par Alexander Flow le Jeu 17 Avr - 21:35, édité 1 fois |
| | | Nathan FossLycan - Fermé
Date d'inscription : 13/03/2013 Messages : 1038 Localisation : Londres
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Dim 13 Avr - 8:45 | |
| Le Loup et le
Louveteau Nathan & Alexander _______________________________________________________________________Je conservai une certaine distance entre Alexander et moi. Non pas que je n'avais aucune envie d'un contact physique avec lui, bien au contraire, cependant, j'avais peur que cela le rebute, lui. Après tout, il n'avait pas été extrêmement expressif jusque là. Il n'avait prononcé que quelques mots, seulement pour me souhaiter la bienvenue, bien que je pus y sentir comme une certaine forme de gêne. Alors que ferait-il donc, après ce qu'il venait de se passer ? Après mon action pour le moins entreprenante ? J'espérai seulement qu'il ne partirait pas en courant. Je n'avais pas envie de le forcer à faire quoi que ce fût. Ne serait-ce qu'un pas vers moi. Pourtant, habituellement, ce n'est pas un refus qui m'empêche d'agir. Cependant la situation avec Alexander semblait si... différente. Inexplicablement différente. Peut-être son côté légèrement timide me plaisait-il ? C'est souvent le cas. Généralement, ils ne parlent pas beaucoup, mais une fois à l'aise, ce n'est que pur bonheur de leur tenir compagnie. Et j'en sais quelque chose ! Quoi qu'il en fût, je restai là, appréhendant déjà la réponse du louveteau à mes avances. J'en avais pris des baffes et des poings dans le nez durant ma longue vie. Mais en cette soirée, le moindre coup porté contre moi serait sans doute bien plus ravageur que tous les précédents réunis. Tout simplement parce que je n'étais pas d'humeur à affronter ce genre de choses. Tout comme Alexander ne semblait pas prêt à affronter quoi que ce fût. En effet, le fait qu'il commande une carafe d'eau ne me surpris guère, au contraire du fait qu'il en vida le contenu sur sa tête, d'une traite, m'éclaboussant un peu au passage et me faisant sortir de mes pensées, affichant un air pour le moins étonné. Et c'était sans compter les milliers de questions qui fusaient à présent dans ma tête à propos du pourquoi et du comment de cet acte pour le moins inattendu. Était-ce de ma faute ? À n'en pas douter. J'avais donc fait plus d'effet que je ne le pensais au louveteau. Et apprendre cela me fit laisser échapper un petit sourire malicieux au coin des lèvres tandis que je détaillai Alexander de haut en bas, le fait qu'il soit trempé faisant coller ses vêtements à son corps, avec pour principal effet de souligner les courbes parfaites de ce dernier. Malheureusement, un serveur vint me sortir de mes pensées peu catholiques afin de prendre notre commande.
Une fois l'employé de l'établissement repartit, bien qu'en d'autres circonstances, je lui aurais certainement fait remarquer son manque de tact, soit en l'invitant s'il était intéressé, soit en le mangeant si notre situation le dérangeait vraiment dans sa morale, Alexander se décida enfin à m'adresser de nouveau la parole. Sa voix était tremblante, presque hésitante à me dire ce qu'il avait à me dire. Ce qui ne faisait que me rendre plus attentif au doux son qui émanait de ses lèvres. J'affichai un sourire calme tout en le fixant droit dans les yeux, l'encourageant silencieusement à continuer. Mais il sembla s'arrêter lorsque son regard croisa le mien. Je ne compris pas immédiatement ce qu'il se passait. Cependant, lorsque je sentis des doigts me caresser la main, ainsi que des frissons me parcourir, je baissai les yeux pour voir que le louveteau avait finalement répondu à mes avances. À sa façon, semblait-il. Ainsi mon sourire s'élargit-il encore plus, dévoilant la plupart de mes dents. J'attendais à présent la suite avec une plus grande impatience que précédemment, bien que je me doutai déjà des prochains mots qui sortiraient de la bouche d'Alexander. Malheureusement pour moi, les paroles du jeune loup ne furent pas celles que j'espérai. Bien qu'elles furent prononcées sans aucune conviction. Je ne pus d'ailleurs pas m'empêcher de commencer à rire légèrement en entendant le louveteau me dire ce genre de choses. Et alors que jusque là, je l'avais laissé me caresser la main, je pris soudain la sienne, arrêtant son mouvement pour le reprendre moi-même, laissant mes doigts vagabonder doucement dans la paume de sa main. À nouveau, je me collai à lui, avec un sourire taquin au coin des lèvres. Je le regardai dans les yeux, et étrangement je cru que son regard brillait d'une toute autre envie que celle d'un bon repas. Une envie que j'avais aussi. Un besoin irrépressible de sentir les mêmes frissons que nous ressentions à chaque fois que l'un de nous touchait l'autre. Car oui, les caresses d'Alexander me faisaient cet effet, tout comme je savais qu'il ressentait la même chose face à mes avances. Alors je posai ma main libre sur sa cuisse, juste au-dessus du genoux, serrant légèrement son muscle qui se contractait sous mes doigts.
" Tu ne crois pas qu'il est un peu tôt dans notre relation pour me demander en mariage ? "
Ma main remonta doucement le long de son pantalon, au même rythme où je me penchai à nouveau vers lui. De nouveau mon visage se retrouva à quelques centimètres du sien. J'entendais le cœur du louveteau battre à vive allure, tout comme il devait entendre le mien en faire de même. Alors, après avoir fixé le jeune loup un instant, la bouche entre-ouverte, ne sachant trop quoi faire, je laissai mes pulsions s'exprimer à ma place.
" Mais quitte à brûler les étapes, je suis parfaitement enclin à consommer notre mariage dès à présent. "
Ne laissant pas le temps à Alexander de répondre à cela, mes lèvres attrapèrent les siennes, tandis que ma langue se fraya un passage dans sa bouche pour aller rencontrer la sienne, dans un baiser aussi langoureux que court. Car plus que des frissons, je sentais un profond désir monter en moi, et ma main qui ne cessait de serrer le haut de la cuisse du jeune loup. Je repris donc mon souffle, écartant mon visage du sien, et détachant mon regard de ses yeux. Je continuai malgré tout de le fixer, remarquant alors qu'il était encore trempé. Me levant de la banquette, je retirai ma veste pour la lui tendre, tout en regardant de ma nouvelle position les dégâts causés par l'eau. Et étrangement, bien que je trouvai sa situation pour le moins gênante, une partie de moi ne pouvait s'empêcher de le trouver encore plus séduisant, ainsi humidifié, ses cheveux mouillés, et son torse transparaissant à travers sa chemise imbibée.
" Mets ça et allons chez toi. Tu pourras te changer, et nous dînerons ici un autre soir. Je ne veux pas que tu tombe malade parce que tu te sens obligé, par politesse, de me tenir compagnie. Alors je te tiendrai compagnie. "
Mon sourire se fit aussi doux que charmeur tandis que j'attendais, toujours debout, qu'Alexander daigne prendre ma veste. J'attraperais froid à sa place s'il le fallait. Mais je ne pouvais pas le laisser faire de même me concernant. Il était bien trop adorable. Un peu timide, amusant, attirant, et à n'en pas douter bien plus expressif en privé. Du moins l'espérai-je. Cependant, quelle que fût la réponse à cette question, je ne comptai pas laisser mon louveteau dans cet état. Et encore moins en sachant que la plupart des regards étaient encore tournés vers nous. Cependant en cet instant, je ne faisais attention qu'à une seule et unique chose : les yeux d'Alexander, dans lesquels j'avais aperçu ce besoin de contact physique, cette lueur de désir, cette envie de sexe que je savais posséder moi-même. C'était donc cela que je tachai de retrouver dans les profondeurs insondables de son regard magnifique, éclairé uniquement par la flamme qui brûlait dans mes propres yeux. J'en oubliai le bar, j'en oubliai les clients qui nous observaient, j'en oubliai le personnel qui circulait entre les tables, j'en oubliai tout, absolument tout, sauf Alexander. Et moi. |
| | | Alexander FlowLycan - Compliqué
Date d'inscription : 04/04/2012 Messages : 401 Localisation : Près de ma Kaitlyn d'amour <3
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Jeu 17 Avr - 21:09 | |
| J’étais certain qu’il comprendrait de travers ; je ne l’avais pas fait exprès, mais je m’en étais rendu compte juste après le lui avoir soufflé. Je pense que l’issue du bras de fer était déjà connue. Alors pourquoi donc résister ?… C’était décidé, je me laisserais désormais pleinement emporter par les saveurs exquises de mes sentiments. À bien y penser, cela ne pouvait me faire aucun mal. J’en avais besoin, de cette nuit. Un appel, un cri du plus profond de mon pauvre cœur meurtri… Comme je me sentirais bien après cette nuit de plaisirs intenses ! Nous allions nous savourer, nous déguster, nous dévorer tout au long d’une éternelle séance de caresses intimes, dans le calme d’un environnement isolé et privé, avec pour seule compagnie l’autre et sa tendresse… Je m’y voyais déjà !
Je m’y voyais si bien que je n’avais même pas remarqué que c’était lui, désormais, qui me tenait la main, en la parcourant de son doigt. J’en étais d’autant plus excité ! Je ne cessais de le contempler, de pied en cap, d’admirer chaque courbure que dessinaient ses muscles si finement taillés, que j’écoutai à peine ce qu’il m’avait dit, mais j’étais sûr qu’il répondait sur l’ambiguïté que j’avais laissé supposer. Il se rapprocha toutefois de plus en plus de moi, dangereusement. J’en avais le souffle coupé, et le sien venait réchauffer doucement mon visage déjà brûlant. Ma respiration s’accéléra alors brusquement, je tremblais de tout mon corps, j’étais figé par son regard. Tout le bar avait disparu de mes yeux, il ne restait plus que lui, son visage, son torse. Il me chuchota quelques nouveaux mots, avant de me prendre à dépourvu, ses lèvres embrasées contre les miennes, dans un baiser bref mais délicieusement succulent. Il m’avait attrapé. Sa main accrochait fermement ma cuisse, je ne pouvais que me laisser faire, obéissant à ce qu’il voudrait de moi. J’étais à lui pour la nuit ; je voulais seulement rester avec lui.
Il me proposa de dîner un autre soir et d’aller chez moi. Je ne refusais évidemment pas, même si en ce moment, je logeais dans un hôtel. Ce serait à coup sûr plus intime, justement ! Une petite chambre d’hôtel, plutôt étroite, chaleureuse et réservée, où nous serions simplement livrés à nous-mêmes, aux désirs de notre partenaire, à nos pulsions. Je pris donc la veste qu’il me tendait, puis nous partîmes du bar, en adressant un mot d’excuse au patron qui était au comptoir.
Dehors, la nuit dormait. Pas un son ne se faisait entendre, rien ne bougeait. L’air était frais, mais le vent ne soufflait pas. Par ailleurs, les étoiles brillaient d’un éclat intense, si bien que les ruelles, bien qu’elles n’eussent aucun lampadaire, étaient baignées d’une lumière surnaturelle et féérique. Mon hôtel se trouvait à environ cinq minutes de marche, juste le temps de me rendre compte de tout ce que j’avais pu ressentir jusqu’à présent, suite à ce rendez-vous. J’étais devenu un faible louveteau qui avait désormais besoin de réconfort, sous l’aile protectrice d’un lycan vigoureux, dont le charme avait brisé mes défenses comme de simples brindilles. Je le contemplais constamment, durant le trajet, ce qui augmentait mes envies. Cette nuit, ç’allait être bestial…
Arrivés à ma chambre, je lui priai de s’installer, poliment. J’avais du mal à attendre, à retenir mon envie de me jeter sur lui. Mais il le fallait, du moins quelques instants, qu’il puisse prendre ses aises. Mes habits étant mouillés, je décidai de retirer délicatement, sous son regard, en premier sa veste, puis la mienne, pour ensuite déboutonner lentement ma chemise, bouton après bouton, tout en m’asseyant sur mon lit, situé au centre de la pièce. Une fois ma chemise enlevée, je m’allongeai dans un gémissement sur le matelas, bras levés, n’attendant plus que lui.
Oui ! Viens me prendre ! Me toucher, me caresser, me serrer contre toi ! Tu es si beau, si raffiné… Je sens que cette nuit, nous serons libérés ! De ce besoin de chair, qui m’envahissait depuis le début de cette soirée, de la solitude, qui m’écrasait de jour en jour, de ma vie, qui me tuait tout plaisir depuis tant d’années…
Alors faisons l’amour comme deux loups affamés de sexe, des heures durant, avant de nous reposer côte à côte, enlacés dans la plus grande innocence.
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| | | Nathan FossLycan - Fermé
Date d'inscription : 13/03/2013 Messages : 1038 Localisation : Londres
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Ven 18 Avr - 11:09 | |
| ATTENTION : Le message suivant contient des propos à caractère sexuel explicite. Toute personne ne se sentant pas capable de lire ce poste est priée de rebrousser chemin. Quant à celles et ceux qui ne suivent pas ce conseil, ils s'engagent à le faire en connaissance de cause et ne pourront en vouloir qu'à eux-mêmes.- Spoiler:
Le Loup et le
Louveteau Nathan & Alexander _______________________________________________________________________Lorsqu'Alexander accepta ma veste, se levant de la banquette pour la mettre sur ses épaules, je lui souris largement. Le laissant passer devant moi, nous nous dirigeâmes vers la sortie, passant par le comptoir pour nous excuser auprès du patron. Après tout, nous lui devions bien cela. Notamment après l'incident de la carafe d'eau, que je payai d'ailleurs rapidement avant de rejoindre le jeune loup, qui m'attendait déjà dehors. Alors nous marchâmes dans la nuit noire et silencieuse. Il faisait frais, notamment du fait de l'absence du soleil dans le ciel. Cependant, aucune brise ne semblait vouloir perturber le calme de cette soirée. J'avançai donc aux côtés d'Alexander, tête baissée, les mains dans les poches. De temps à autre, je levai les yeux vers lui, souriant en croisant son regard. Il semblait, je le remarquai plus tard, qu'il ne cessait de me fixer. Comme s'il attendait quelque chose de moi. Ou bien que je l'hypnotisai de façon inconsciente. Mais peu importait la raison, car je n'y pensais plus quand nous arrivâmes à l'hôtel dans lequel vivait apparemment le louveteau que j'accompagnai. Du moins y vivait-il pour le moment j'imagine. Nous prîmes donc l'ascenseur, pour arriver à la chambre du jeune homme. Quand la porte s'ouvrit, mon cœur se mit à battre plus fort. Et je laissai des frissons d'anticipation me parcourir le corps une fois la porte claquée derrière moi. Alors seulement je réagis à la voix de mon compagnon, qui m'invitait à me mettre à l'aise. Je m'agenouillai donc, défaisant les lacets de mes chaussures avant de les enlever. Je retirai aussi mes chaussettes, pour faire quelques pas pieds nus sur la moquette qui tapissait la pièce, emplie en majeure partie par le lit. Je vis alors Alexander, assis au bord du matelas, déboutonnant doucement sa chemise humide. Je me mordis la lèvre au moment où il la retira, laissant mes yeux vagabonder à leur aise sur le corps du louveteau. Et quand il s'allongea de tout son long sur le lit, comme pour m'inviter à lui sauter dessus, je me sentis soudain serré dans mon pantalon. Je restai cependant immobile quelques instants, le fixant sans relâche, la salive me montant aux lèvres.
Finalement, je parvins à reprendre mes esprits. Je m'approchai alors doucement du jeune loup qui s'offrait à moi. Une fois devant lui, j'écartai les jambes pour piéger les siennes entre les miennes, avant de me pencher sur le lit, mes mains posées de chaque côté de la tête d'Alexander. Le fixant un instant, mes lèvres allèrent enfin vers les siennes dans un baiser vigoureux. Puis ma bouche se mit à descendre sur le menton puis le cou du louveteau. Sa peau avait un goût absolument exquis. Elle était à la fois douce et ferme. Tendre et rugueuse. Je ne pus m'empêcher de la lécher allègrement alors que j'atteignais le torse de mon compagnon. Je continuai mon mouvement vers son pantalon, m'arrêtant parfois pour mordiller la chair que je caressai de mes lèvres. Mes instincts primaires revenaient à grands pas, et je comptai bien les satisfaire. Ainsi, une fois que j'eus déposé un dernier baiser sur le bas du ventre d'Alexander, je relevai la tête, le fixant d'un regard de braises, droit dans les yeux, alors que mes mains glissaient le long de sa peau vers la boucle de sa ceinture. Je l'ouvrai délicatement, doucement, comme je le fis ensuite avec le bouton de son pantalon et sa braguette. Une fois que cette dernière arriva à son niveau le plus bas, j'attrapai fermement le vêtement par les côtés avant de le tirer de plusieurs coups secs jusqu'aux genoux du jeune loup, lui adressant par la même occasion un sourire facilement compréhensible. Puis je finis de faire glisser, lentement, le pantalon de mon partenaire, qui tomba sur ses chevilles. M'agenouillant alors à ses pieds, je lui retirai ses chaussures, ses chaussettes, et son pantalon, les repoussant tous sur le côté. Je remontai, après cela, en direction du caleçon du loup, caressant ses jambes de mes joues, les embrassant parfois, ou laissant encore mes dents exercer de légères pressions sur les muscles que je venais de mettre à nu. J'arrivai donc enfin à l'entre-jambe d'Alexander.
Regardant tour à tour le caleçon de mon compagnon, et ses yeux, je me mordis la lèvre, l'air songeur. Mais finalement, sans plus de discussion, je posai mes mains à côtés des hanches d'Alexander, avant d'attraper le dernier gardien de sa pudeur entre mes dents, le tirant vivement vers le bas. Il coinça à une ou deux reprises, cependant je ne fis que tirer dessus plus fort, le déchirant en certains endroits, pour finalement parvenir à le retirer tout en le rendant inutilisable à l'avenir, l'envoyant pour finir d'un mouvement de tête à l'autre bout de la pièce. Alors, tout sourire, je grimpai à nouveau vers l'intimité de l'homme, me passant la langue sur les lèvres. Léchant doucement son membre viril, depuis la base jusqu'au bout, je le pris lui aussi entre mes dents, l'engloutissant peu à peu dans ma bouche avant de jouer avec quelques temps à l'aide de ma langue, la faisant tourner autour, tandis que j'effectuai un mouvement de va et vient avec ma tête. Puis je lâchai l'affaire, laissant tranquille le jeune loup après une dernière caresse langoureuse de ma langue sur son sexe. Me relevant alors, j'enlevai mon maillot, d'un geste lent et sensuel, offrant au louveteau la joie de découvrir le haut de mon corps, avant de lâcher mon vêtement qui tomba au sol, pour venir sur le lit, avançant doucement à quatre pattes vers le visage de mon partenaire, qui se trouvait piégé sous mon corps. Je ne le touchai pas, cependant, je sentais sa chaleur, tout comme il devait sentir la mienne. M'asseyant sur son bas-ventre en redressant mon dos à la verticale, je caressai le torse d'Alexander, alors qu'en moi naissait une faim de sexe de plus en plus grande. Et lorsque mes mains glissèrent le long des bras du jeune homme, j'attrapai violemment ses poignets, les plaquant sur le matelas, au-dessus de sa tête. Ma poigne était ferme, tout comme mon regard qui, plongé dans celui de mon compagnon, semblait terriblement sérieux.
" J'ai pour habitude de prendre du plaisir sans me préoccuper nécessairement de mon partenaire. Mais ce soir, avec toi, je veux faire les choses autrement. Dis-moi que tu as autant envie de moi que j'ai envie de toi. Dis-moi ce que tu attends de moi. "
Me penchant sur le loup, je glissai ma langue dans son cou, sans desserrer mon étreinte sur ses poignets. J'attendais sa réponse avec impatience. Je voulais assouvir mon désir. Je voulais qu'il arrache mon pantalon comme je venais de le faire avec le sien. Qu'il réduise mon caleçon en lambeaux, qu'il me libère de cette prison qui, de plus en plus, se resserrait au niveau de mon bassin. Je voulais qu'il me prenne entre ses cuisses pour ne plus me lâcher que lorsqu'il aurait décidé qu'il en avait finit avec moi. Je voulais que cette nuit soit inoubliable pour lui comme pour moi. Que nous fassions grincer ce lit. Que les murs tremblent. Que l'atmosphère de la chambre se remplisse de nos cris de bonheur. De nos hurlements sauvages. Je voulais tout cela. Mais à la seule condition que lui le veuille aussi. Vraiment.
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| | | Alexander FlowLycan - Compliqué
Date d'inscription : 04/04/2012 Messages : 401 Localisation : Près de ma Kaitlyn d'amour <3
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Sam 19 Avr - 20:21 | |
| Attention, le contenu de ce message est à caractère sexuel explicite. C'est pourquoi il est fortement déconseillé au personnes mineures ainsi qu'à toute âme sensible. Si vous le lisez, c'est donc en pleine connaissance de cause, et cela n'engage que votre responsabilité.- Spoiler:
Il avait répondu à mon appel, me chevauchant presque. Ses mains étaient posées de chaque côté de ma tête, tandis que ses jambes bloquaient les miennes. J’étais pris au piège, ne pouvais plus m’échapper. Mais je ne le voulais absolument pas, impatient de savoir ce qu’il allait me réserver. Il me regarda, avança lentement ses lèvres vers les miennes, pour me les prendre dans un baiser encore plus intense que le précédent. Il était fort, vif, savoureux. Il descendit ensuite, léchant au passage ma peau sur le trajet de sa langue. J’en avais des frissons, dus à l’humidité et aux caresses qu’elle me procurait. Et comme il m’excitait lorsqu’il me mordillait ! Il me goûtait juste, pour l’instant, mais c’était déjà exquis ! Mes yeux étaient clos, un sourire s’affichait allègrement sur mon visage. Après un dernier baiser sur le nombril, nos regards enflammés de désir se croisant, il s’attaqua enfin à mon pantalon, qu’il détacha tout d’abord avec délicatesse, avant de me le retirer jusqu’aux genoux, brusquement. Et il finit en le glissant doucement jusqu’au sol, enlevant par la même occasion ce qui couvrait mes pieds. Puis ce fut au tour de mon caleçon. Il remonta lentement sa tête entre mes jambes, pour finalement atteindre mon bassin. Il me regardait, puis mon caleçon, dont la bosse indiquait que quelque chose voulait à tout prix en sortir le plus rapidement. Se mordillant les lèvres, il laissa suggérer quelques secondes ce qu’il préparait, avant de s’attaquer au vêtement, l’attrapant avec les dents. Ayant posé ses mains au niveau de mes hanches, il l’enleva ainsi, avec un peu de difficultés, en tirant assez pour le déchirer quelque peu. Mais je m’en fichais, mes attributs étaient maintenant pleinement découverts, et à l’air libre. Toujours allongé, je le vis jeter mon caleçon comme un vulgaire chiffon – ce qu’il était devenu – avant de s’approcher de nouveau de mon entre-jambe. Puis il commença à balader sa langue sur ma verge, du bas vers le haut, pour ensuite l’avaler petit à petit. J’en étais comblé ; il faisait tourner sa langue autour, comme avec une sucette. Et je m’en régalais autant que lui…
Lors du dernier passage, long et appuyé, de sa langue, j’émis un petit gémissement. Il enleva son haut, laissant apparaitre tout ce qui avait pu transparaitre derrière son maillot. Sa peau, lisse, resplendissait. Enfin il monta sur le lit à quatre pattes, par-dessus moi, immobilisant mon corps nu encore plus qu’avant. Je sentais tout ce qu’il ressentait : sa chaleur, ses envies, ses tensions… Puis il s’assit sur mon bassin, appuyant ainsi mon sexe sur moi. Il me caressait le ventre de ses doigts, presque innocemment. Je me laissais faire… Soudain, il m’attrapa les poignets, les bloquant ainsi fermement. Qu’allait-il faire, qui me ravirait davantage ?
Il fit bien plus que je n’espérais : il m’annonça que désormais, c’était à moi de prendre les rênes. Alors :
« Mon amour, lui répondis-je, mon désir pour toi est si intense, que je suis prêt à tout subir. »
Et sur ces belles paroles, je sentis qu’il desserra mes poignets. Alors je me levai d’un coup vers ses lèvres, pris son épaule gauche de ma main droite, sa nuque de ma gauche, serrai sa poitrine contre la mienne, puis l’embrassai, bestialement. Je lui léchai tout : sa langue, sa bouche, ses joues… Je voulais capturer totalement sa respiration, me l’approprier. Et pendant ce temps, mes mains glissaient le long de son dos, pour atteindre le début de son pantalon. Je l’attrapai fermement, des deux côtés de sa braguette, pour l’arracher d’un coup, en tirant des deux côtés, de ma puissance de Lycan. Cela eut comme effet d’attirer encore plus son corps contre le mien. Je descendis lentement son pantalon jusqu’à ses chevilles, que je finis par enlever sans trop de difficultés. Je le lâchai à côté du lit. J’étais désormais assis, et lui accroupi. Ses parties génitales, encore cachées par le dernier habit qu’il portait, me faisaient face. Alors je mis mon front contre son caleçon, pour sentir la chaleur qu’il en émanait. Je perdais totalement le contrôle de mon corps. Je reniflais ses parties génitales. Je lui lançai :
« Montre-moi ce que tu caches ! »
Et je lui arrachai sauvagement le vêtement. Alors enfin la partie la plus intime de son corps se révéla à moi, tendue, chaude. Elle demandait à me pénétrer par quelque moyen que ce soit. Je la fixais avec admiration.
« Dis donc, tu en gardais une belle ! »
Je commençai à la caresser, d’abord avec deux doigts, puis trois, puis quatre, puis toute ma main droite. Enfin je rajoutai la gauche. Je la massais entre les deux, appuyant ma tête contre ses abdominaux. Je laissai tomber un filet de salive dessus, pour humidifier le tout. Sentant que mes mains glissaient mieux, je me décidai enfin à toucher son gland du bout de mes lèvres, du bout de ma langue, encore timidement. Je rabattis alors de mes mains le bassin du loup sur mes cuisses, ce qui me fit courber davantage le dos. Ma colonne vertébrale ressortait d’autant plus. J’enfonçai ensuite pleinement son sexe jusque dans ma gorge, l’avalant presque. Je voulais sentir son goût, sa douceur, sa dureté.
Je m’arrêtai. Il me fallait bien plus, tout de suite. Je me levai, surmontant le Lycan. Désormais, c’était lui qui se trouvait à hauteur de mes parties génitales. Je posai ma main sur sa chevelure, le fixai de ma position, puis le poussai violemment en arrière ; il s’étala sur le lit de tout son corps. Parfait… Je me dirigeai vers lui à quatre pattes, le regardant tel un prédateur affamé, jusqu’à me retrouver entièrement par-dessus lui. La situation s’était retournée ; désormais, je menais la danse.
Je m’allongeai sur lui. Sentant son corps couvert de sueur, je ne pus m’empêcher de me frotter contre sa peau, comme une fusion de nos deux corps en transe. Je lui pris les deux bras, les bloquant contre le lit. Je me mis à frotter mon sexe sur son abdomen, d’avant en arrière, le fixant toujours intensément au plus profond de ses yeux. Je grognais de plaisir, un large sourire malsain fendant mon visage. Et pour éviter de le faire patienter trop longtemps, je décidai de m’adonner à une pratique que mon ancienne hétérosexualité m’avait empêché d'exercer,auparavant. Je glissai tout doucement mon bassin vers son engin, jusqu’à ce que celui-ci me pénètre de derrière. À vrai dire, je ne sus pas vraiment comment m’y prendre ; l’acte bloqua plusieurs fois. Mais rapidement, nous pûmes nous adonner à ce plaisir quelques instants, tandis que je criais continuellement :
« Encore, oui ! encore ! Allez ! Donne-toi ! »
Sauf qu’il ne pouvait rien faire, sinon déguster les va-et-vient que mon arrière-train accomplissait. Quant à moi, j’en récoltais assez de plaisir pour oublier que son machin y entrait durement, pendant que j’astiquais le mien avec souplesse. Mes allers et venues se changèrent vite en des petits sauts ; j’en voulais toujours, toujours plus. Je faisais toutefois attention à ne pas tordre sa bête, car c’eût été bien dommage de s’arrêter là, alors que le plaisir commençait à venir…
J’étais comme un chien en chaleur, ne tenant plus sur place. Une ou deux fois, il m’arriva presque de me retrouver sous forme lupine, tant je ne contrôlais plus aucune pulsion. Je devais le caresser en permanence, si je ne voulais pas me transformer sur lui, ce qui aurait quelques conséquences indésirables pour la chambre. Après ce petit plaisir anal, je le relevai de force, puis le plaquai contre un mur ; un bruit sourd retentit. Tout en le serrant fort contre moi, enlacés, et prenant sa tête entre mes mains, nous nous embrassâmes à nouveau longuement. Nos deux sexes se cherchaient, se caressaient, s’embrassaient aussi…
Ce loup était à moi pour la nuit, et moi à lui. J’allais en profiter au maximum, car il était bien plus sauvage et sensuel que toutes les femmes que j’avais pu pénétrer jusqu’à présent. Et puis, c’était ma première fois avec un homme… À cette pensée, je stoppai net le baiser, reculai légèrement ma tête, puis le regardai. Oui, c’était un homme que j’avais avec moi. Un bel homme, musclé, avec des yeux et une chevelure magnifique, qui a la même malédiction que moi, et certes un peu plus vieux. Mais un homme. Et non une femme. C’était étrange, de le voir dans le même lit que moi, nu contre mon corps nu. Je descendis ma main droite, et saisis délicatement son pénis. Ce n’était pas le mien, et je jouais quand même avec depuis le début de la nuit. Ça aussi, c’était étrange… Mais ça me faisait du bien, un bien fou, que je n’avais peut-être jamais ressenti de ma vie. Alors, tenant toujours son pénis dans ma main, je remis mes lèvres contre les siennes, puis l’enlaçai dans un câlin fort et sentimental. Il me protégeait, cette nuit, de ma vie et de l’extérieur. Et je ne refusais évidemment pas.
Je tombai en arrière, l’entrainant avec moi. C’était un plaisir rien qu’à nous, dont nous n’allions nous priver pour rien au monde. Mes jambes s’enroulaient autour des siennes, nos bras parcouraient chaque centimètre carré de la peau de l’autre. Tout cela accentuait l’élan d’excitation qui nous prenait. Et dans cet entrelacement de nos deux corps, je lui susurrai :
« Je te remercie, mon amour. »
Bien que la nuit fût loin de toucher sa fin. Mais jusque-là, nous étions encore lucides.
« À présent, ajoutai-je, je suis ouvert à tout ce que tu désires me faire. Caresse-moi, baise-moi, déchaine-toi… Je suis tout à toi. »
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| | | Nathan FossLycan - Fermé
Date d'inscription : 13/03/2013 Messages : 1038 Localisation : Londres
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Dim 20 Avr - 19:08 | |
| ATTENTION : Le message suivant contient des propos à caractère sexuel explicite. Toute personne ne se sentant pas capable de lire ce poste est priée de rebrousser chemin. Quant à celles et ceux qui ne suivent pas ce conseil, ils s'engagent à le faire en connaissance de cause et ne pourront en vouloir qu'à eux-mêmes.- Spoiler:
Le Loup et le
Louveteau Nathan & Alexander _______________________________________________________________________Les paroles d'Alexander me firent sourire, alors que je desserrai légèrement mon étreinte sur ses poignets. Soudain, sans que je n'ai le temps de le voir venir, le jeune loup se mit à m'embrasser sauvagement, couvrant mon visage tout entier de la trace de ses douces lèvres et de sa langue. Sa salive était humide et chaude, me procurant réconfort ainsi que frissons. Je laissai donc faire mon partenaire, sans me débattre, espérant que la suite serait encore meilleure. J'avais des raisons de ne pas en douter, car j'avais su prévoir qu'Alex serait plus affectueux en privé. Et bon Dieu ce que je pouvais m'aimer d'avoir eu ce pressentiment ! Car la suite était en effet bien mieux que quelques mots accompagnés de tendres baisers. Alexander, alors que mes mains glissaient sur sa peau, retrouvant son visage, ses cheveux, sa nuque, puis peu à peu son torse, me caressa d'abord sensuellement le dos pour ensuite suivre la courbe de mon pantalon et me l'arracher violemment. Quand je sentis mon bassin déjà en partie libéré, ma langue ne fit que s'enfoncer plus avant dans la bouche du louveteau, en remerciement de toute l'attention qu'il me portait. Mais, à mon plus grand damne, quand mon compagnon se redressa pour s'assoir, il lâcha mes lèvres. Je me sentis alors comme abandonné, mon visage me paraissant glacé puisqu'il n'était plus chauffé par le souffle torride d'Alexander. Cependant, rapidement, les choses devinrent plus qu'intéressantes... Baissant la tête, je pus voir que la bosse sur mon caleçon attirait le regard de mon louveteau, qui colla son front contre elle. Je contractai donc mes muscles à ce moment précis, le laissant me renifler tandis que mes mains caressaient sa chevelure d'ébène si soyeuse sous mes doigts. Puis un son de tissu déchiré parvint à mes oreilles, couvert par la voix d'Alexander, dans laquelle se sentait parfaitement son désir, son envie, sa joie de m'avoir dans son lit. Et en parlant de joie, qu'elle ne fût pas la mienne face à son compliment qui me fit sourire et même légèrement rire. Ce qui m'arrêta, alors, ne furent autre que ses doigts qui se baladèrent doucement sur mon sexe, pour le prendre petit à petit. Lorsque ses dix doigts furent en place, que je sentis la salive du loup couler sur mon corps, je me laissai frissonner, lâchant un premier gémissement quand sa langue toucha mon gland. Gémissement de plaisir qui s'amplifia quand la bouche de mon partenaire avala ma verge. Alors mes mains continuèrent de le parcourir, dans ses cheveux, sa nuque et son dos, afin de l'encourager à continuer. Mais bien trop vite il s'arrêta, se levant en vitesse, me laissant face à ses attributs virils, qui me firent me lécher les babines. Je voulais cependant encore voir de quoi était capable mon beau louveteau...
J'attendais avec impatience la suite des événements. Mon désir montait, et seul Alexander était en mesure de le combler. Seul son corps brûlant contre le mien pouvait apaiser la douleur d'une envie, d'un besoin inassouvi. Et cet assouvissement débuta au moment même où mon partenaire me repoussa violemment sur le lit. Je me redressai alors légèrement sur les coudes, le regardant s'approcher de moi, un regard fougueux à mon attention, comme s'il s'apprêtait à faire de moi sa proie. Je lui souris donc de la même façon, soutenant son regard, le laissant me grimper dessus pour me piéger comme je l'avais fait avec lui un peu plus tôt. Et mon cœur battait à toute allure, alors que son pénis se posa sur mon abdomen, réchauffant cette partie de mon corps, tandis que mes bras frissonnèrent, tout comme l'entièreté de mon être, quand mes mains furent bloquées par celle de mon louveteau, qui commença à se frotter à moi, dans une caresse sensuelle qui me fit légèrement gémir de plaisir. Mes yeux étant plongés dans les siens, il n'y avait en cet instant plus que lui et moi. Plus que le désir, le sexe, et la chaleur de nos corps réunis. Malgré ce que je ressentais déjà, la sensation de bonheur qui se répandait dans chacun de mes muscles, ce qu'il se passa ensuite me surpris quelque peu de la part de mon partenaire. Une agréable surprise, à vrai dire. Car reculant doucement, il releva son bassin avant de, difficilement, le reposer de sorte que je le pénétrai doucement de tout le long de ma verge. Je contractai à nouveau mon entre-jambe, me mordant la lèvre pendant qu'Alex reprenait son mouvement de va et vient qui, accompagné de ses cris, devinrent vite des petits sauts qui me donnèrent presque envie de reprendre le contrôle de la situation. De sortir mon sexe du derrière du jeune loup pour le ramener sous mon corps et l'empaler sans pitié. Mais je n'en fis rien, me contentant de gémir à mon tour sous les soubresauts et les caresses du louveteau.
" Oui. Oui ! Oui ! Han ! Je te laisse faire ! Vas-y ! Baise-moi ! "
Mes cris résonnèrent dans la chambre et mon bassin accompagna celui d'Alexander, cognant ainsi le lit contre le mur qui émettait quelques bruits sourds à chaque va et vient de nos corps unifiés dans notre acte sauvage, qui allait sans doute bientôt devenir bestial, mes yeux virant peu à peu à l'orange crépusculaire de ma forme lupine. Sans compter sur mes mains qui, cessant un temps leurs balades sur le corps doux et humide de mon partenaire, attrapèrent le drap pour le déchirer. Heureusement pour moi, je n'eus pas le temps de me transformer, car mon sexe fut libérer, et mon dos plaqué avec vigueur contre le mur de la chambre. La paroi froide contrastait avec la chair chaude de mon compagnon qui, collé à moi, m'embrassait fougueusement. Je lui rendais ses baisers avec joie. Avec plaisir. Mon torse s'appuya contre le sien. Nos verges se rencontrèrent, aussi brûlantes que dures, et mes jambes caressaient celles d'Alexander. Mes mains longèrent sa nuque, son dos, ses hanches, avant de fermement attraper ses fesses, dans lesquelles je plantai presque mes ongles. Je prenais du plaisir, et j'espérai que mon partenaire en faisait autant. En fait j'en étais même sûr. Cependant, je le fus moins lorsqu'il lâcha mes lèvres pour m'observer. Mais je ne supportai pas de faire une pause. Pas maintenant. Alors le laissant à sa contemplation et à ses pensées, je passai mes lèvres dans son cou et sa nuque, sortant de temps à autre ma langue qui traçait une ligne humide sur la peau du jeune loup. Mais ma tête se redressa lorsque je sentis la main d'Alex se poser sur mon pénis. Je lui souris tendrement, les yeux pétillants de bonheur et de fourberie, avant de replonger ma langue dans sa gorge. Seulement, soudainement, je me retrouvai à terre, mon partenaire ayant amortit ma chute. Nous étions pourtant toujours en train de nous étreindre sensuellement. Nos caresses recouvraient chaque parties de nos corps. Les jambes de mon compagnon s'enroulaient autour de moi, comme pour me demander de ne plus jamais le lâcher. De le garder avec moi pour toujours. Et j'étais prêt à le faire. À faire durer cette nuit aussi longtemps que possible. À partir de là, les remerciements d'Alexander me firent lâcher un gémissement de plaisir, et sa demande, son autorisation, me donna un grand et long frisson de bonheur. J'attendais ces mots avec impatience. Et quant ils furent enfin là, je posai mes lèvres à quelques millimètres de son oreille.
" Avec plaisir, mon chéri. "
Sur ces mots, prononcés avec tendresse et fougue, je mordillai l'oreille de mon compagnon, tout en resserrant ma poigne sur son derrière. Me mettant d'abord à genoux, je me relevai, un pied à la fois, caressant le torse et les lèvres de mon partenaire de ma langue. Puis je le jetais sur le lit, qui craqua sous le choc. M'approchant, souriant avec malice, je retournai le jeune homme sur le ventre, pour lui grimper dessus. Mes mains glissèrent le long de son dos jusqu'en bas de ce dernier, suivis par mes baisers, toujours accompagnés de morsures légères, qui se faisaient cependant malgré tout de plus en plus fortes. Puis, fixant le postérieur d'Alexander, je déposai ma verge entre ses deux fesses, avant de descendre lentement de haut en bas, pour finalement le pénétrer brusquement, commençant un va et vient puissant, qui s'arrêta bien vite, lorsque je pris conscience de ce que j'étais en train de faire. Me retirant, je remis mon jeune loup sur le dos, le regardant droit dans les yeux. Avançant sur lui à quatre pattes, je posai mon pénis sur son visage, le faisant se balader de gauche à droite et de haut en bas grâce à quelques mouvements de bassin. Mes mains touchaient ses cheveux si doux, si beaux, et je me penchai pour lui susurrer quelques mots d'excuses.
" J'allais agir comme je l'aurais fait avec les autres. Mais tu n'es pas pareil. Tu mérite un traitement spécial, mon cœur. Je vais me faire pardonner. Crois-moi. "
Souriant fourbement à mon louveteau, ma main droite passa dans mon dos, allant chercher le sexe de l'homme, pour l'attraper fermement. Je commençai alors à le masturber doucement, tandis que j'ajoutai ma main gauche, mon propre membre viril toujours posé sur le menton du beau loup. Je tirai un peu la langue, puis sans le moindre signe qui aurait pu le laisser présager, je me retournai, faisant face à l'intimité de mon compagnon, et lui à la mienne. Dans cette position, je jouai quelques instants avec son pénis, le plaquant sur le côté de mes joues, ou encore devant et derrière à l'aide de mon menton. Le léchant à nouveau, y déposant ma salive, je le mordillai, avant de l'avaler goulument pour la seconde fois de la soirée. De plus, pendant cet acte, je remuai mon bassin, comme pour défier Alex d'attraper ma virilité entre ses dents, pour finalement forcer le passage afin de m'enfoncer au plus profond de sa bouche. Je sentais qu'il s'amusait avec mon sexe, tout comme je le faisais avec le sien. Mais toute bonne chose ayant une fin, je me retirai, des deux côtés, m'asseyant sur le bas-ventre du louveteau, tout en lui faisant face. J'allais alors chercher son visage de ma langue, le débarrassant des sécrétions que j'avais pu étaler sur sa peau durant mon petit jeu. Sans la moindre transition, tout en caressant le torse de mon compagnon, je reculai mon bassin pour qu'à son tour il me pénètre comme il me l'avait fait un peu plus tôt. Je voulais qu'il ressente ce que j'avais ressentis. Qu'il ait autant de plaisir que moi. Qu'il se souvienne de moi comme étant son meilleur amant. Qu'il cri mon nom la prochaine fois qu'il ferait l'amour avec quelqu'un d'autre. Qu'il hurle mon nom toutes ses prochaines fois. Et ce durant l'éternité. Qu'il le fasse tout comme moi je le faisais en sautant sur son bassin pour me frotter à son bas-ventre tandis que son pénis s'infiltrait toujours plus avant en moi.
" Alexander ! Alexander ! Oh, oui, Alexander ! Cris mon nom ! Avec moi ! Allez ! Oh oui ! OUI ! "
Retirant la verge du loup de mon derrière, je m'étalai sur lui, mon sexe tout contre le sien, mon torse tout contre le sien, mes mains prenant tendrement les siennes. Je débutai des allers-retours violents, fixant Alexander dans les yeux, alors que les miens reprenaient leur teinte orangée. Je lâchai de grands grognements de plaisir. Mes mains serrèrent les siennes. Mes hurlements allèrent crescendo. La sueur qui me recouvrait commençait à couler sur le corps de mon louveteau. Nos peaux brillaient. Nos yeux luisaient de plaisir, de désir, de fougue. Je ne voulais pas que tout cela s'arrête. Jamais. Je voulais que baiser ce loup soit la dernière chose que je fasse de ma vie. Afin que tout ceci ait commencé mais ne se soit pas arrêté. Je voulais continuer à prendre mon pied. À donner ce qu'il voulait à ce jeune homme si adorable, si doué de ses mains. Et de ses attributs. Cependant, lorsque mon dernier hurlement de joie se fit bestial, comme si j'avais été loup, et non pas homme, j'arrêtai mes mouvements de bassin, m'effondrant sur mon partenaire. Tous mes muscles étaient bandés. Je souffrais terriblement, empêchant un cri de douleur de s'échapper de moi en serrant les dents. J'avais lâché les mains de mon compagnon, enfonçant mes ongles dans ma propre chair. Dans mes propres paumes. Des larmes coulaient de mes yeux. Je me sentais mourir. Et quand la douleur fut trop terrible, je laissai passer un couinement de souffrance, mordant alors l'épaule gauche d'Alexander à pleines dents. Cependant la crise passa, notamment lorsque je sentis un liquide chaud couler dans ma bouche. Mon partenaire saignait. Je venais tout juste de le blesser. J'avais honte. J'étais terriblement gêné. Alors, doucement, j'aspirai le sang, pour mettre fin à l'hémorragie. Heureusement l'entaille n'était pas si profonde que je l'aurais cru et rien ne coula plus au bout de quelques secondes. Léchant tendrement les dernières marques rouges, je me mis à caresser le visage d'Alexander. Mes yeux étaient redevenus normaux. Mais j'avais froid. J'étais trempé de sueur et gelé. Excepté au contact de mon amant.
" Je suis tellement navré, mon mignon. Je ne voulais pas... je ne voulais pas te goûter de cette manière. Bien que tu sois tout autant délicieux et chaud à l'intérieur. Cependant, j'étais sur le point de me transformer. Et je ne le veux pas. Je souhaite te donner tout ce que j'ai à te donner sous cette forme uniquement. T'offrir le fruit de ton travail, d'homme à homme. Pour cela, il me faut un peu de repos. Et de chaleur. J'ai si froid mon chéri... "
Je tremblai de toutes parts. Malgré le corps de mon louveteau tout contre le mien, nos érections respectives étaient ma seule source de chaleur. J'aurais pu me métamorphoser. Devenir loup et ne pas souffrir autant. Ne pas avoir l'air si faible et fragile devant mon amant. Cependant, je ne l'avais pas fait. Car je ne le souhaitai pas. Tout ce que je voulais en cet instant, c'était de continuer de caresser le visage d'Alexander du bout de mes doigts. Je voulais, pour une fois, que quelqu'un me prenne avec fougue, avec envie. J'étais prêt à laisser les commandes. Tout cela seulement du fait que j'avais bien faillit me transformer, pour la seconde ou troisième fois de la soirée. Mais cette fois là avait été bien pire. Le moins que je pouvais faire était donc de permettre à Alexander de continuer de prendre du plaisir afin de ne pas gâcher ce moment. Le temps que je revienne dans la course. Après, j'allais recommencer. J'allais faire l'amour à cet homme comme jamais je ne l'avais fait, et comme jamais lui ne l'avait fait. Pour le moment, je m'allongeai sur le dos, à côté de mon amant, le souffle court, mais loin de vouloir abandonner.
" Vas-y. Vas-y. Fais-moi l'amour, mon mignon. Donne-moi ta chaleur, et je te donnerai du plaisir. Donne-moi ta force, et je te donnerai de la joie. Mon corps est à toi. Fais-en ce qu'il te plaira, mon amour. Maintenant ! "
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| | | Alexander FlowLycan - Compliqué
Date d'inscription : 04/04/2012 Messages : 401 Localisation : Près de ma Kaitlyn d'amour <3
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Mar 6 Mai - 19:23 | |
| Toujours le même avertissement, je tiens juste à prévenir que celui-ci est un peu plus osé que les précédents. Vous lisez donc de votre pleine responsabilité. - Spoiler:
Mon oreille fut la première partie de mon corps à laquelle il s'attaqua. La mordillant avec affection et sensualité, je frissonnais tant il semblait se régaler. En plus qu'il m'empoignait ardemment par les fesses, entravant toute tentative de me défiler. Mais, pourquoi l'idée même me viendrait-elle ? Je me sentais tellement bien contre lui, contre son corps d'une ardente douceur ! Serre-moi plus fort ! Je suis à toi, complètement ! Fais de moi ton jouet, ton dîner, que je m'en régale... Que nous nous en régalions !
Et ce plaisir, ce régal, il le nourrissait de caresses sur tout mon torse, tandis que, lentement, il nous relevait. Je pouvais me sentir transporté, léger, tant il me soutenait par mon derrière et ses caresses.
Jusqu'au moment où il me balança violemment sur le lit. J'entendis un craquement, qui donna une idée de la violence du choc. Un frisson d'intense excitation me parcourut alors le long de la colonne vertébrale, suite à son geste d'une agressivité inattendue. Toute ma chair demandait à être mangée, petit bout par petit bout. Quand il me retourna, toujours aussi violemment, je sus ce qu'il allait me faire, et émis un faible gémissement, tout en me préparant. Je fermai les yeux ; je voulais juste sentir me faire pénétrer. N'être déconcentré par rien d'autre. Juste sentir, et entendre. Je savais que je ne le regretterais pas. Le massage qu'il me fit juste avant accroissait mon envie, me remplissait de bonheur. Il me mordait le dos de telle sorte que ses crocs s'enfonçaient un peu plus à chaque morsure. Quel plaisir, de se faire dévorer par ce loup !
Je faillis ne pas me rendre compte qu'il avait entamé son jeu, tant je ne le préoccupais même plus de ce qu'il me faisait. Il la mit dans ma raie, la déposa entre mes fesses, doucement. Je m'agrippai au matelas, émis une longue expiration, dans laquelle ma satisfaction se fit entendre. Puis il me pénétra, violemment.
« Huh ! » avais-je lâché, en tirant par réflexe les draps. Il était violent, agressif. J'aimais ça. Les quelques secondes qui suivirent furent étroites et serrées. Je n'étais que son jouet, qu'il pouvait traiter comme bon lui semblait, et cela me convenait, car je n'en étais pas moins heureux que lui.
Mais il arrêta très vite, s'étant visiblement rendu compte de ce qu'il était en train de faire à son jouet. C'est pourquoi il se retira doucement, avant de me remette sur le dos. Mes yeux pétillaient, tel un chien à qui on va lancer un bâton. Je le tenais également de mes bras. Son bâton, il l'approcha de mon visage, jusqu'à me toucher la joue avec. Et tandis qu'il le baladait dessus, je sentais qu'il me caressait le poil, enfin, la chevelure, comme si j'eusse été son toutou. J'en développai le comportement, au point de commencer à haleter et à remuer, à défaut de la queue, mes jambes.
Les paroles qu'il me chuchota confirmèrent mes suggestions quant à son arrêt d'avant. Alors, son sexe toujours en face de ma mâchoire, il attrapa le mien de ses mains, son regard de braise encore posé sur mes yeux scintillants. Et je sentis une immense excitation m'envahir. Je retins de justesse un cri de stupeur, mais ma bouche et mes yeux étaient tout de même grands ouverts, ébahis. J'accrochai furieusement ses cuisses, faisant de temps à autre une grimace, de mon étonnement tout frais.
Lui aussi émit une grimace, malicieuse, langue sortie. Je m'en sentais gêné, car il avait tourné son buste vers mes parties juste après. Et car déjà je les sentais se faire titiller, remuer, secouer par ses mouvements. Pendant ce temps, je tentais de faire de même avec. Je la chatouillais avec mon nez, l'appuyais de mon front, lui donnais quelques coups de langue. Plus je sentais qu'il excitait la mienne, plus je cherchais à jouer avec la sienne. Pour finalement l'avaler. Lui avait enfoncé la mienne dans sa gorge avant moi, et s'amusait avec depuis un petit moment. Et bien que j'eusse son membre dans ma bouche, j'émettais quand même des grognements sourds de plaisir, tout en agitant son objet de ma langue.
Juste après que nous eûmes, au bout de quelques instants, fini de jouer délicieusement avec le morceau de chacun, il se redressa, accroupi désormais, puis me lécha affectueusement le visage, me le nettoyant par la même occasion. Je voulais atrocement qu'il continue, à vrai dire, et ne supportais pas cette pause. C'est pour cela que, quand il recula son bassin vers mes parties, je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire d'approbation, tout en ravivant la flamme qui brûlait à l'intérieur de mes pupilles.
Alors ce fut à mon tour de le pénétrer, pour la première fois. Et dieu que c'était divin ! Dès l'instant où la partie commença, j'avais jouis de satisfaction. Comme il l'avait bien humidifiée de sa salive juste avant, le glissement se faisait sans coincement, ce qui rendait l'acte plus délicieux encore. Il n'avait pas fait quatre allers retours que déjà j'avais du mal à retenir mon plaisir, et ce fut au bout du sixième, après avoir beaucoup gémi, qu'enfin j'hurlai :
« Oh oui Nathan ! Continue comme ça ! »
C'est ce qu'il fit, et bon sang comme c'était succulent ! Il criait, comme moi, tant le plaisir nous submergeait, et je lui répondais autant plus excité, atteignant une joie que jamais je n'aurais imaginée possible.
« Oui Nathan ! Je t'aime ! Vas-y, plus fort ! Allez ! Plus fort ! Ne t'arrête pas ! Ne t'arrête jamais ! »
Sauf qu'il arrêta, car il voulait aussi en profiter. Et il se défoula sur mon sexe, cherchant autant à se satisfaire qu'à m'octroyer un plaisir égalable au sien. Nous étions en pleine orgie. Et toujours sous la folie de notre extase, il accélérait, encore et encore, de plus en plus violent, de plus en plus bestial. Ses yeux virèrent plusieurs fois à l'orange. Il hurlait, toujours plus fort, et j'allais de pair, poussé toujours plus en avant par son excès de soif de sexe. Ah ! comme il hurlait ! Comme il me bouffait ! Moi, sa proie, son gibier, son jouet !
« Dieu que je t'adore mon amour ! » hurlais-je en continu.
La bête, je pouvais le sentir, montait en Nathan. Elle voulait sortir de son corps, jaillir et prendre le contrôle de son âme. Si violemment que lorsque je compris qu’il allait devenir loup, sur un grognement plus bestial qu’humain, il stoppa brusquement, s’effondrant sur moi. Il était à deux doigts de se transformer, si bien qu’il dut me mordre férocement, après avoir lâché un petit cri de stupeur pour ne pas craquer. Mais au lieu de le repousser de douleur, je le gardai au contraire, tant cette morsure me fit du bien.
Le plaisir par la douleur…
Il relâcha la pression, mais je percevais sa tristesse, sa souffrance. Ses yeux, humectés de larmes, reflétaient sa peur, même si je perçus qu’il tentait de la cacher, désespérément. Comme sa morsure m’avait atteint aux veines, faisant sortir mon sang et un certain soulagement, il but le liquide rouge un peu honteusement.
Je sentis qu’il avait froid. Il avait besoin de réconfort. Aussi ne fus-je pas surpris lorsqu’il me caressa doucement le visage de sa main. C’est à ce moment-là que je compris que j’allais aussi trop loin. Je compris également que je ne pourrais pas m’arrêter…
Il me demanda alors de reprendre les rênes. Cependant, s'il crût bien que j'allais retrouver l'extase que nous avions atteinte auparavant, je ne le pressentais guère autant. Il me serait déjà difficile de me satisfaire moi-même, car, éprouvant d'ores et déjà une empathie profonde envers lui, j'étais à la limite de perdre mon excitation. Alors j'essayai. Tant bien que mal, tentant vainement de retrouver un semblant de désir par-dessus son chagrin inopiné, je résolus rapidement d'abandonner. Je m'abaissai donc sur lui, contre lui, commençai à masser de mes mains son torse nu, en lui demandant d'une voix mélancolique :
« Qu'est-ce qui ne va pas, mon chéri ? »
Toutefois, voyant que l'excitation grimpait à nouveau sous mes caresses, je décidai de l'empêcher de répondre, en le retournant sur le dos. Là, je le massai de plus en plus fort, frottant parfois mon ventre contre son corps, affolé par cet afflux de sensations qui me transportaient déjà vers une nouvelle envie de le dévorer, jusqu'au plein assouvissement de mes pulsions viscérales.
Et cet assouvissement, rien ne pourrait désormais l'arrêter. Car enfin, désormais, la part bestiale de mon âme surgissait.
Alors, le prenant fermement par les épaules, et penchant ma tête juste à côté de son oreille droite, je lui susurrai ces quelques mots :
« Tu es prêt, vieux loup ? »
Puis je commençai. Lentement, d'abord, mon bassin collé à ses fesses, des va-et-vient souples et majestueusement réalisés, qui me faisaient retrouver mon excitation telle que je l'avais perdue. Mes poignets enfonçaient, fort, ses épaules dans le matelas. Le désir montait doucement, comme un chien sent petit à petit la faim l'infiltrer. Une faim qui ne s'arrête plus, s'insinue de plus en plus, s'accroît exponentiellement. Plus je guidais mon bassin d'avant en arrière, plus l'envie se faisait ressentir puissamment. Mes pénétrations gagnaient ainsi en force et en vitesse, jusqu'à presque le marteler. Il devait avoir mal, mais désormais, l'ivresse bloquait ma raison, et me guidait à la folie. Que c'était bon ! Que c'était terrible ! Tant d'ardeur dans mes actes que je ne me préoccupais plus de rien. Ma vision était troublée, tous mes sens se tournaient à présent vers l'étape ultime de ma quête nocturne : l'orgasme.
Je compris toutefois assez vite que je n'y arriverais pas sans que ma proie ne l'atteigne aussi. Je cessai donc progressivement mes pénétrations.
Il avait aimé, mais il lui en fallait plus. Il lui fallait ne pas être passif, il lui fallait ressentir la motivation d'aller au bout, de se pousser à fond, comme s'il dût en crever. Il nous fallait rugir de nos ébats, déchirer nos chairs enflammées, incendier nos relations corporelles, jusqu'à la mort.
C'est pour cela que je l'empoignai vivement. Me penchant à nouveau :
« Qui va vivre la joie la plus mortelle qui puisse exister ? lui dis-je furieusement. On ne va plus se lâcher jusqu'à ce qu'on explose, toi et moi. Prépare-toi, prédateur ! »
Sur ces mots, je le retournai pour qu'il me fît face. Je voulais qu'il voie le visage qui resterait gravé pour longtemps dans sa mémoire, et qu'il se rappellerait à chaque fois qu'il toucherait un homme, à présent. Le visage d'un fou furieux, viril et splendide. Son louveteau n'avait plus rien de mignon, et il allait le lui montrer.
Je le relevai d'un coup, l'empoignant toujours fermement. Passant mes bras autour de sa nuque, je lui mordillai le pectoral droit, avant de serrer mes griffes dans son dos. Il lui était impossible de me fuir ; j'accrochais tant sa peau de mes ongles qu'il aurait été vain de tenter de s'échapper. Mais je sentais bien qu'il faisait pareil. Nous n'avions pas mal. Nous avions faim. Nous allions nous dévorer passionnément, lentement et éternellement. Je mordillais tout ce que je pouvais mordiller chez lui, tout ce qui était à la portée de mes crocs. Son souffle chaud venait caresser ma nuque, attisant encore plus mon désir.
Sans le prévenir, je le jetai contre le mur, toujours collé à lui. Mes mains furent écrasées contre la paroi jaune de la chambre. Mais je pressai davantage mon corps contre le sien. Chaque geste que je réalisais me ravissait encore plus. Je laissais ma tête parcourir tout son visage, mes dents essayant quelquefois d'attraper sa langue. C'était un jeu que j'entreprenais, et qui accroissait son envie. Nous gémissions dans une parfaite harmonie. Mon membre brûlant touchait le sien, demandait à agir. Mais je le sentais trop avide d'en finir pour le satisfaire. Je faisais trainer nos caresses, vibrer nos cordes vocales. Je jouais avec ma proie, le prédateur jouait avec moi.
Je retirai ensuite délicatement mes mains de son dos. Les yeux baissés vers son abdomen, je parcourus son corps de mes doigts pour finalement atteindre, agenouillé, son aigle impérial. Le collant contre ma joue, je fis basculer le Lycan, pour que nous nous retrouvions de nouveau allongés côte à côte. Je restais accroché à son bassin, mordillant légèrement son oiseau, puis l'humidifiant de mes lèvres, dans des bruits de succion. Une fois qu'il fut entièrement mouillé, je le pris de ma main droite, remontai mon corps vers le haut du sien, léchant au passage son téton droit. Je commençai à frotter mon propre organe de plaisir contre sa hanche, tout en excitant violemment le sien de ma main. La position était certes un peu inconfortable, mais cela ne venait en aucun cas gâcher le plaisir que j'en tirais.
Je grognais. Lâchant son membre, je voulus passer à l'étape supérieure. Tout en le gardant contre moi, je levai mon bassin, écartai mes jambes, puis coinçai les siennes avec. J'entamai alors de langoureux allers retours. Nos deux morceaux de chair se caressaient ainsi contre nos corps respectifs. Deux empreintes de chaleurs, qui brûlaient presque nos ventres sous les frottements. L'excitation grimpait à fière allure, les mouvements de va-et-vient s'accéléraient, nous poussions des cris de plus en plus fort, de moins en moins étouffés. Jetant parfois un « Je t'aime », qui se transforma vite en « Plus fort ! C'est bon ! », jusqu'à nous traiter d'injures sales et violentes.
Nous étions pleinement dedans. Je veillais à ce que mes mouvements soient aussi plaisants pour lui que pour moi, qu'il en récolte une joie comparable, car je ne pouvais avancer sans ressentir ce que lui éprouvait. Un petit désavantage de mon esprit empathique. Néanmoins, j'étais sûr que grâce à cela, mon bonheur allait être bien plus puissant que si je n'éprouvais pas les sensations de mon partenaire, en complémentarité des miennes.
La rage de le baiser aussi violemment que je le pus s’empara totalement de mon corps. Mes yeux sortaient presque de leurs orbites, je grognais à chaque coup que je donnais, toujours plus avide de sexe, d’assouvir mes pulsions sales et perverses. Plus, toujours plus de violence dans mes va et vient. Je voulais l’entendre jouir à pleins poumons, je devais le sentir m’agripper de ses griffes, que j’en saigne, qu’il m’en arrache les bras. Qu’il en jaillisse des effusions – que dis-je ! des torrents de sang ! Et que mes hurlements de douleurs viennent recouvrir complètement ses jouissements de plaisir. Je ne pouvais me sentir heureux que s’il j’en souffrais davantage. Plus qu’il me sodomise sauvagement, je voulais qu’il me morde à m’en déchirer l’épaule. Je le pris brutalement par les siennes, retrouvai une position accroupie sur son dos puis, levant ma main droite, je l’utilisai pour enfoncer sa tête dans le matelas, de sorte que son cou s’offrait pleinement à la vue de mon pénis. Celui-ci réclamait de pénétrer, toujours plus affamé, n’importe quel trou de l’homme qu’il surmontait. Il lui fallait se frotter, se satisfaire, se masturber sur toute la peau dégoulinante de sueur du pauvre loup. Se sentir en contact avec la saleté de son corps en chaleur. S’écraser sur la gorge rauque de mon partenaire, qu’il en peine à respirer. Le voir suffoquer par cet étouffement, alors que ma queue remontait le long de son menton. Jusqu’à entrer lentement et délicatement de plus en plus profondément dans sa bouche pour atteindre sa gorge. Il me la léchait, car je l’en forçais presque. De puissants allers retours. Ça n’était plus notre première fellation, mais celle-là devait le faire souffrir. J’avais perdu toute notion d’empathie. Monstre sans pitié. Qu’il en souffre ! Qu’il m’implore d’arrêter ! Je voulais qu’à présent, ce soit lui qui me fasse souffrir. Mais d’abord, profiter au maximum de sa douleur.
Je retirai ma verge, d’un coup, de sa gorge. J’écrasai mon cul sans retenue sur son ventre. Et je commençai à le masser à la poitrine. Toujours un sourire empli de sadisme tordait mon visage. Sans qu’il puisse réagir, j’enfonçai le plus fort possible les ongles dans ses pectoraux. Assez fort pour le faire saigner. J’émis un jouissement.
« Je t’aime salope ! » je lui criai.
Je léchai le peu de sang qui s’échappa. Le goût du sang, si délicieux !
Me reculant, je déposai mon cul entre ses jambes, soulevait le sien, pour qu’enfin mon pénis le pénètre par-dessous. Je pris alors sa propre queue de mes deux mains, le frottai, comme un détraqué, tout en le pénétrant toujours plus. J’entrepris ces mouvements un long moment, ponctué de saloperies du genre « T’aimes ça pétasse ! Ton cul est salement serré ! Ah ! t’aimes te faire enculer hein ! ». Putain ce que c’était bon ! Tellement que l’orgasme faillit venir trop rapidement, et l’éjaculation avec. Non ! Pas maintenant !
Je dus stopper net. Me retirant, je vis qu’un peu de sperme était déjà sorti de mon urètre. J’essuyai donc ma verge sur son ventre, le pris par la tête, le relevai, toujours violemment. Je me tournai dos au mur, me jetai dessus le plus fort possible. Je ressentis une vive douleur aux omoplates. Assez pour perdre un peu de mon excitation, tout en voulant toujours plus de douleur.
Le regardant au plus profond de ses yeux, sa tête toujours entre mes deux mains, je lui grognai :
« Fais-moi mal. T’as vu comme je suis méchant. Fais-moi mal ! Je veux tellement souffrir ! N’être plus qu’un morceau de viande dans ta gueule. Déchiquète-moi putain ! »
Et je fermai les yeux.
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| | | Nathan FossLycan - Fermé
Date d'inscription : 13/03/2013 Messages : 1038 Localisation : Londres
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Mar 8 Juil - 14:28 | |
| ATTENTION : Le message suivant contient des propos à caractère sexuel explicite. Toute personne ne se sentant pas capable de lire ce poste est priée de rebrousser chemin. Quant à celles et ceux qui ne suivent pas ce conseil, ils s'engagent à le faire en connaissance de cause et ne pourront en vouloir qu'à eux-mêmes.- Spoiler:
Le Loup et le
Louveteau Nathan & Alexander _______________________________________________________________________Je me sentais froid. Vide. Cela ne m'arrivait jamais de retenir l'une de mes transformations. Certainement pas, qui plus est, lorsqu'elle était aussi avancée. Mais j'avais fait un effort. Pour Alexander. Pour en finir avec lui et lui apporter autant de plaisir que j'en prenais. Autant de plaisir qu'il m'en donnait. Cependant, dans mon état actuel, j'avais la cruelle impression de le décevoir. Et ce malgré ses petites attentions. Ses mots auxquels je ne pris pas la peine de répondre, trop concentré sur un retour à la normale de ma respiration. Car j'étais essoufflé. Mon excitation s'échappait au rythme de mon souffle, et j'en souffrais. Je refusai de croiser le regard de mon louveteau. Je le suppliai seulement intérieurement de faire ce qu'il avait à faire. Pour lui uniquement. Et non plus pour moi. Ainsi lorsqu'il m'enfourcha, je le fixai un instant, avant de parcourir son corps de mes yeux.
J'avais envie de ce jeune loup. Envie de le caresser. Envie de l'embrasser. Envie de le dévorer. Envie de lui faire l'amour. Seulement, je ne faisais pas le moindre geste en ce sens. Je restai immobile, me contentant de fermer les yeux alors qu'il commençait à laisser ses doigts vagabonder sur mon torse. J'en souriais légèrement, d'autant plus que grâce à cela, je sentais son plaisir revenir, accompagné du mien. Mes mains se posèrent en effet doucement sur ses hanches. Dans quelques temps, j'aurais été en mesure de reprendre le flambeau. Afin de mettre le feu à cette nuit. Encore une fois. Ce louveteau n'allait vraiment pas regretter de m'avoir invité dans son lit. Bien au contraire, même. Car de nouvelles images, de nouvelles idées malsaines me traversèrent peu à peu l'esprit. Mon bassin reprit quelques un de ses mouvements. J'allai tenter de retourner la situation à mon avantage ! Mais soudain, c'est Alexander qui me retourna sur le dos.
Rouvrant les yeux, je tournai la tête afin de pouvoir continuer à respirer, tout en gémissant légèrement sous le massage de plus en plus marqué que m'offrait mon partenaire. Doucement, son corps vint se frotter au mien. Je pouvais sentir le sexe du jeune loup, en pleine érection, me caresser le derrière, tout autant que mon propre membre viril, qui souhaitait, semblait-il, traverser le matelas. Je m'accrochai aux draps, les mains de chaque côté de la tête, attendant que mon cœur batte encore plus vite pour me retourner vers mon adorable compagnon. Cependant, de nouveau, il me surprit, d'abord en me plaquant les épaules contre le lit, puis en s'allongeant sur moi de tout son long pour venir me susurrer quelques autres paroles à l'oreille. Je hochai donc la tête, pour unique réponse, avant de fermer les yeux, laissant faire mon louveteau, en me contentant de me détendre.
Ses va et vient étaient doux. Il me pénétrait comme s'il avait fait cela toute sa vie. Comme si nos deux corps étaient faits pour s'emboiter l'un dans l'autre. Je sentais le plaisir regagner tout mon être. Tout comme le désir. Le désir insatiable. Celui que l'on ne peut assouvir que par l'orgasme. Je le sentais revenir, autant que je sentais Alexander s'infiltrant en moi. De plus en plus vite. De plus en plus fort. De plus en plus profondément. La douceur disparaissait, laissant une place toujours grandissante à la douleur. Une douleur qui me faisait un bien fou. J'avais envie d'autre chose. Je voulais reprendre le dessus. Seulement, au fond de moi, je voulais aussi voir de quoi était réellement capable cet homme. Cet homme qui m'avait convaincu de lui accorder un traitement de faveur. De le laisser me marteler comme je martelai mes autres partenaires. J'étais transporté. Mon esprit s'embrumant progressivement sous l'assaut des hormones. Sous l'assaut du bassin de mon louveteau contre mon derrière. Malheureusement, cela s'arrêta bien vite. Trop vite. Uniquement pour laisser place à la suite des événements...
Mes grognements et gémissements s'arrêtèrent. Ils reprirent cependant bien vite suite à l'interlude effectué par Alexander pour me glisser de nouvelles promesses directement dans l'oreille. Et ce n'était pas celle d'un sourd... Je grognai à ses paroles. Je n'avais pas la force de parler. Ni l'envie, d'ailleurs. Je ne voulais pas risquer de gâcher ce moment. Pas maintenant, alors que les choses commençaient à devenir intéressantes. Et tant pis si j'avais plus l'air d'un animal en chaleur que d'un être humain. Après tout, en y réfléchissant bien, nous étions tous les deux des bêtes. Deux loups sauvages assouvissant ensembles leurs pulsions sexuelles. C'est alors que je me retrouvai face à mon partenaire. Il avait changé. Il n'était plus ni mignon, ni adorable. Il était charismatique. Fou. Son visage était celui d'un drogué en manque. En manque de sexe. En manque de moi. Il me voulait à tel point qu'il me releva, me collant violemment contre lui.
Les crocs du loup commencèrent à me mordiller le torse. À me mordre tout le corps. De petites douleurs s'ajoutèrent donc à celles que j'avais encore aux fesses. Autant de souffrances légères dues aux morsures que d'autres causées par les griffes affûtées de mon geôlier. Car j'étais devenu son prisonnier. Ses bras étaient ma cage. Son corps fiévreux ma punition. Je respirai par de longues inspirations et expirations. Mes propres ongles se plantaient dans les chairs du jeune homme, de plus en plus en fonction de la profondeur atteinte par ses crocs. Je ne pouvais m'empêcher de soulever de temps à autre mon bassin pour venir le frotter à celui d'Alexander. Je savais qu'avec l'augmentation de son plaisir, le mien grimperait aussi en flèche. Et l'indicateur parfait de notre symbiose était cette douce souffrance qui m'arrachait de longs gémissements, alors que je me laissai dévorer, ne remarquant même pas que, soudain, j'étais plaqué contre le mur de la chambre.
Mes mains ne glissaient plus dans le dos du loup. Elles le griffaient, traçant un sillon le long de ses courbes. Je l'embrassai aussi violemment qu'il m'embrassait. Je mordais sa langue comme il mordait la mienne. L'une de mes mains serra l'une de ses fesses, tandis que l'autre attrapait la chevelure sombre d'Alexander pour continuer de plaquer son visage contre le mien. Qu'il le dévore encore ! Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien ! Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, ni de lui, ni de moi ! Je gémissais de plus en plus. Je grognai. La douleur des crocs n'était rien face à la brûlure de nos sexes s'entrechoquant. J'avais l'impression d'être marqué au fer rouge, dès l'instant où sa verge venait s'écraser contre mon corps qui, alors, semblait froid. Glacé. Et cette sensation ne fit que s'amplifier à l'instant où la bête, me gardant sous l'emprise de ses doigts, s'agenouilla à mes pieds. Je ne savais pas ce qui m'attendait. Cet homme ne cessait de me surprendre. Exactement comme à cet instant où, après avoir collé son visage contre mon pénis, il me fit basculer au sol, sur lequel je me rattrapai par pur réflexe. Oh, Dieu, que j'avais envie de connaître la suite ! Envie de connaître l'orgasme en compagnie de ce si beau, si puissant, si fougueux jeune louveteau !
Sa langue sur mon pénis, sa salive tentant d'éteindre l'incendie entre mes jambes, ne fit que le rendre plus fort. J'en devins plus dur que jamais. Je grognai, les dents serrées, mes mains tirant sur les cheveux de mon partenaire pour accompagner ses bruits de succion. Je fus donc légèrement surpris que cela s'arrête brusquement. Plus de douces caresses buccales. Plus de succulent liquide humidifiant ma peau. Seulement... seulement la main de mon loup. Une main qui me rassura, de part son appui plus que ferme sur mon engin. On pouvait dire que ce jeune homme avait littéralement les choses bien en main ! Il était aux commandes, et j'en retirai de plus en plus une certaine satisfaction, qui était bien loin d'être désagréable. Comme de sentir sa langue sur mes tétons. Et les frissons ardents qu'elle déclencha. Je laissai donc l'animal remonter le long de mon corps. Je le laissai m'embrasser. M'embraser. Son membre vint frotter ma hanche au rythme de sa main qui me masturba si vite que j'en eu presque peur qu'il m'arrache mon membre ! Malgré tout, j'aimais cela. J'aimais mordre encore mon partenaire. J'aimais planter mes griffes dans sa chair brûlée par le feu de notre passion. Et j'aimais encore plus voir Alexander s'écraser sur moi, pour s'exciter sur mon abdomen avec toute la fougue que lui conférait sa jeunesse ainsi que l'instant présent.
Mon bassin suivait le mouvement du sien, en parfait décalage. Ainsi chaque va et vient était plus fort que le précédent. Plus fort que si nous avions été en phase. En phase comme nos cris de joie. Je pouvais à peine l'embrasser dans le cou, sur le visage, le lécher de toute la longueur de ma langue, car mes gémissements, mes grognements, prenaient sans cesse possession de ma gorge. Parfois, le nom d'Alexander sortait, puissant, grave, des tréfonds de mon âme. Je lui appartenais, en cet instant, et il m'appartenait. Il était à moi. À moi seul. Je le plaquai contre mon corps en chaleur. Tant pis si nous étouffions. Tout ce qui comptait à présent était que nous atteignîmes l'orgasme ensemble. Je hurlai toujours plus fort. À tel point que j'entendis un voisin donner quelques coups de poing dans le mur pour nous faire taire. Cependant, à présent, rien ni personne ne pouvait nous arrêter. Tout s'achèverait uniquement lorsque le feu liquide de notre amour se déverserait sur chacun de nous. Et mon loup semblait déterminé à faire arriver ce moment aussi vite que possible...
La soif de sexe de mon compagnon ne cessait d'alimenter la mienne. Je sentais déjà mes poumons m'irriter tandis que je continuai de hurler toujours plus son nom. De lui hurler que j'en voulais plus. Plus fort. Qu'il me transperce ! Que son sexe me coupe en deux ! Voilà ce que je voulais ! Voilà ce que j'attendais de cet homme ! Et pour l'aider, je le mordais, je le griffai, jusqu'au sang. Quelques gouttes coulèrent, sur le sol, sur ma peau. Je les sentais à peine car déjà j'étais bien plus bouillonnant à l'extérieur. Puis tout s'arrêta de nouveau. Ma tête se retrouva contre le matelas. La verge du jeune loup était posée sur mon cou, trônant sur l'individu qu'elle venait de vaincre. De toute sa hauteur elle me regarda, avant de remonter lentement, s'infiltrant doucement dans ma bouche. Cette fois là était différente des autres. Cette fois là était plus douloureuse. J'en fermai les yeux, pleurant de joie.
J'avais mal. Les puissants va et vient de mon partenaire me défonçaient la gorge. Mais cela me faisait le plus grand bien du monde. Je voulais qu'il continue. Je voulais mourir ainsi, son pénis dans ma bouche, heureux comme jamais. Mon cœur battait à en sortir de ma poitrine. Mes muscles endoloris réclamaient du repos. Et moi j'en voulais plus. Toujours plus d'Alexander en moi. Je jouais avec ma langue autour de son membre viril. Je le léchai avec vigueur. Il était si bon. Si tendre, et si dur à la fois. Si chaud. Si beau. Si délicieux. Je savais que le loup me forçait la main, cependant, il n'en avait aucun besoin, car je le forçai moi-même à rester plaqué contre moi, afin de garder mon os bien mérité dans ma bouche. N'était-je donc pas un bon chien ? N'avais-je donc pas réussi à satisfaire mon Maître ? Je n'arrivai plus à formuler des idées claires. C'était inutile. J'étais concentré. Sur le sexe. Et uniquement dessus. Quelle ne fut donc pas ma surprise lorsque mes voies respiratoires furent dégagées, aussi soudainement que violemment. J'affichai une mine triste. Rendez-moi donc mon jouet, Maître...
Un instant de pause. D'agréables caresses sur mon torse. Je me fis un plaisir de les rendre à mon compagnon, laissant mes doigts glisser le long de ses cuisses légèrement teintées de rouge suite à la violence de nos ébats. Je me fichai bien du regard qu'il me lançait. De son envie plus grande encore de me torturer que de m'apporter du plaisir. J'étais bien. Vraiment bien. Y compris lorsque les ongles du loup s'enfoncèrent dans mon torse, me forçant à contracter mes muscles, faisant saigner ses fesses que je tenais dans mes mains autant que moi je saignai. Mais la douleur que je ressenti alors était bénéfique, car malgré les mots d'Alexander, il vint boire de mon sang. Je le serrai donc tout contre moi, embrassant sa chevelure, avec la certitude soudaine qu'il m'aimait. Il m'aimait, et moi aussi, je l'aimai. Pas comme on aime habituellement. Un amour purement physique. Sexuel. Nous étions capables, tous les deux, de combler les appétits de l'autre. Et nous le faisions à la perfection.
Je posai les mains au sol, de chaque côté de mon corps, alors que de son côté Alexander s'asseyait devant moi. Soulevant mes fesses, je compris avec un sourire amusé ce qu'il s'apprêtait à me faire. J'aimai l'avoir en moi. Sentir son sexe remuer dans mon derrière. Savoir qu'il en retirait autant de plaisir qu'il le pouvait. Et cette fois, il ne me laissa pas en reste. En effet, agrippant fermement mon propre membre viril, il me pénétra violemment, agitant frénétiquement ses mains afin de m'exciter encore plus. Je cambrai le dos face aux assauts du loup. Ma verge était en feu. Mes fesses l'étaient tout autant. Je fermai les yeux, serrant les poings. Le bonheur était à son comble. Je gémissais, je grognai, je hurlai, j'étais secoué de spasmes, de haut en bas. Le plaisir était à son tour à son comble. Déjà je sentais le pénis de mon compagnon s'humidifier davantage. Je n'attendais plus qu'il se vide en moi. Qu'il m'offre le fruit de son dur labeur, obtenu dans la sueur, dans le sang, dans la douleur, et dans un plaisir charnel inégalable. Mais il était trop tôt.
En seule réponse aux insultes de mon partenaire, je n'avais cessé de répéter son nom, toujours plus fort. Seulement tout ceci prit fin. Le sexe d'Alexander quitta son antre pour reprendre son souffle. Le jeune homme s'essuya allègrement sur mon ventre, comme pour me présenter un échantillon de sa semence. J'en étais honoré. Ravi. Je souriais, attendri par cet acte qui, sans aucun doute, n'avait rien de doux, au vu de l'état du louveteau. Il était fou. Fou de sexe. Fou de moi. Et j'étais fou de lui. Encore plus lorsqu'il me releva, se plaquant lui-même contre le mur, afin de me laisser reprendre les rênes, collé contre lui. Il avait mon visage dans ses mains. Ses douces mains capables de tant de choses ! De si belles choses ! Son regard croisant le mien fit battre mon cœur encore plus vite, si tant est que ce fût possible. Et suite à sa demande, suite à ses yeux qui se fermèrent, je l'embrassai tendrement.
" Tout ce que tu voudras, mon mignon. "
Mon langoureux baiser se mua rapidement en fougueuse agression, puis en quelque chose entre le baiser et le dépeçage d'un os. Je léchai le visage du jeune loup. Mes mains le parcouraient, absolument partout. Mon bassin plaqué contre le sien ne cessait de le transpercer. Mon torse ne faisait qu'un avec le sien. Je dévorai mon partenaire. À coup de lèvres. À coup de langue. À coup de dents. Je descendais dans son cou, le mordant, tirant sur sa peau, fermant mes mâchoires tout en les écartant de lui pour que mes crocs glissent sur ses muscles. J'allai toujours plus bas, toujours de la même façon. Et une fois à genoux, j'attrapai la première chose qui dépassai de mon partenaire. Une chose que j'avais déjà eu en bouche auparavant et qui constituait mon repas favori. Je serrai donc les dents dessus, la secouant vivement de gauche à droite et de droite à gauche en grognant tel un chien avec son jouet. Puis je tirai. Assez fort pour forcer mon compagnon à basculer. Une fois au sol, je le tournai sur le dos, et l'enfourchai.
" Sais-tu seulement ce que je fais aux vilains petits louveteaux comme toi ? Tu vas bientôt le découvrir, mon mignon. Et plus jamais tu ne pourras t'assoir sans avoir une pensée à mon attention. "
Sourire sadique. Je reculai un peu, m'asseyant sur le sol. J'écartai mes cuisses, avant d'attraper mon partenaire par les pieds, le tirant au plus près de moi. Je passai d'abord sa jambe droite au-dessus de mon épaule droite, en la caressant doucement, y déposant quelques baisers, quelques léchouilles, quelques morsures, et autant de souffles enflammés. Je fis de même avec la jambe gauche du jeune loup, que je passai au-dessus de mon épaule gauche. Le tirant encore un peu par ses cuisses, je le soulevai, avant de l'écraser sur mon pénis dans un puissant râle de plaisir, mêlé à la douleur. Et enfonçant mes ongles dans sa peau, je criai son nom, l'encourageant à hurler le mien, tout en le pénétrant violemment. Mes va et vient étaient durs. Puissants. Je n'avais aucun répit envers cet être qui, quelques minutes plus tôt, m'avait pour ainsi dire réduit à l'esclavage. À présent, j'étais le Maître, et lui le petit chiot, que je me faisais un plaisir de sodomiser avec autant de violence que de passion.
Mes yeux avaient beau être clos, je voyais Alexander se tordre sous mes multiples assauts. Je sentais son sang couler sous mes doigts, tellement je les enfonçai dans sa chair. Mes râles se faisaient plus nombreux. Plus bruyants. Ma gorge me brûlait. Je ne sentais même plus mes poumons. Tout en moi était en feu. Un feu puissant, qui fit de nouveau virer mes yeux au orange. Cette couleur crépusculaire resta encore longtemps. Après mon dernier accident, je me savais capable de rester stable sans trop d'efforts. Seule cette teinte, reflétant à merveille ce qu'il se passait en moi, indiquait le plaisir intense, la passion infinie que je ressentais. Je me retirai donc de mon louveteau pour, d'un bond, placer mon sexe chauffé à blanc au-dessus de sa bouche. Je nous retournai ensuite, moi sur le dos, lui sur le ventre, le front sur mes testicules. Je le regardai, un air malsain traversant mon visage. Ma vengeance allait être terrible. Notre plaisir allait être terrible.
" Tu veux savoir quel goût a ton joli petit cul ? Alors vas-y, fais-toi plaisir ! Et surtout, fais-moi plaisir ! "
Sur ces mots, je plaquai sa tête contre ma verge, le forçant à l'avaler. Il la prit avec joie. La léchant, la mordillant, s'amusant avec. Et si jamais il essayait de reprendre son souffle, je l'enfonçai un peu plus dans sa bouche. Mes mains maintenaient sa tête contre mon bassin. C'était si bon. Si chaud. Si torride. Ce louveteau était donc doué quelque soit la partie de son corps en action ! J'en gémissais, faisant part de mes pensées à voix haute. À quel point j'aimai cette sensation. À quel point il était talentueux. À quel point je l'aimai lui, mon louveteau. Mon chéri. Mon cœur. Mon tendre amant. Enfin, tendre... Il avait été cruel. J'en avais souffert, malgré mon plaisir parallèle. Je devais le punir. Je devais le faire souffrir. Mais pas physiquement. Non. J'étais déterminé à le priver de la chose qu'il souhaitait actuellement plus que tout au monde. Moi. Et même en sachant que j'en souffrirai tout autant, j'étais déterminé à le voir me sauter dessus pour en finir avec moi. Pour que nous puissions enfin faire part de notre orgasme simultané à tous les occupants de ce charmant hôtel.
Tirant Alexander par les cheveux, je l'arrachai à mon sexe, avant de me relever, l'emportant avec moi par sa chevelure d'ébène. Je le jetai ensuite violemment sur le lit, avant de me tourner vers nos vêtements. Fouillant rapidement, je trouvai finalement ce dont j'avais besoin. Nos ceintures. Les attrapant d'une main, j'en mis une par-dessus l'autre, pliant le tout en deux. M'approchant ensuite du lit, je grimpai dessus, mon compagnon entre mes jambes. J'avançai doucement sur mes genoux, me mordant la lève, adressant un regard de braise à mon partenaire. Mes yeux orangés ne firent d'ailleurs qu'accentuer ce dernier point. Et je m'arrêtai donc juste devant le sexe du jeune loup. Passant les ceintures autour, je jouai un peu avec. Lentement. Tendrement. Je voulais lui faire comprendre ce qu'il allait manquer. Le faire déjà languir de l'orgasme qui était là, prêt à se déverser sans retenue dans toute la chambre.
M'allongeant de tout mon long, en embrassant chaque centimètre carré de peau à ma disposition, je mordillai les tétons d'Alexander, avant de l'embrasser dans le cou. Mes lèvres remontèrent vers les siennes, gobant au passage son menton, puis je relevai la tête. Les ceintures tenaient toujours le pénis de mon partenaire en laisse. Je les ramenai vers le haut brusquement, comblant le vide alors laissé par mon bassin. Nos sexes étaient de nouveau réunis, pour leur plus grand bonheur. Je posai donc les lanières de cuir sur le côté, pour attraper le visage du loup à deux mains et l'embrasser fougueusement. Mon bassin commença de longs et habiles va et vient. Le plaisir montait encore. Toujours. Le désir aussi. Et mes mains allèrent chercher celles d'Alexander, les ramenant au-dessus de sa tête. J'accélérai. Je pris l'une des ceintures, afin d'attacher les poignets du louveteau avec aux barreaux du lit. Alors, une fois cela fait, je me redressai.
" Tu aurais dû être plus sage, mon chéri. Cela aurait évité que j'ai à tester ta détermination à m'avoir. Tu n'aurais pas été privé de mon corps. J'aurais été à toi pour toute la nuit. Pour toute l'éternité. Vilain louveteau. "
Souriant largement, après ces tendres paroles, j'essuyai les quelques sécrétions de ma verge sur celle de mon amant, avant de glisser le long de ses jambes en emportant avec moi la seconde ceinture. M'arrêtant un peu au niveau de son membre viril, toujours au garde à vous, je le léchai doucement, de la base jusqu'au gland, avant de déposer un petit baiser sur son côté droit. Je repris ma route vers le sud, jusqu'à quitter le corps bouillant du jeune louveteau. J'attachai ses pieds ensembles avec la ceinture, serrant le plus fort possible, avec violence, comme je l'avais fait avec ses poignets. Me levant ensuite, je regardai mon œuvre. Il avait l'air si impuissant. Si innocent. Je devais me retenir si je ne voulais pas de nouveau lui sauter dessus. Alors je ne laissai rien paraître, détournant simplement mon regard crépusculaire de son corps à présent sans défenses. À ma merci.
Je m'éloignai du lit, me dirigeant vers un fauteuil, à l'autre bout de la pièce. Je pris grand soin de rouler des fesses sur tout le trajet, aussi court fut-il, pour Alexander. Pour le faire baver. Lui redonner envie. Le forcer à s'assagir et à se libérer de ses liens. À moins qu'il ne me supplie de les lui retirer. Non. Il devrait se débrouiller seul s'il voulait de nouveau se serrer contre moi. Je m'asseyais donc, nu, dans le fauteuil. M'appuyant contre le dossier, je fixai mon amant. Mes mains étaient étendues sur les accoudoirs. Mes jambes étaient raides, écartées le plus possible. Mon sexe aussi, par ailleurs, était raide. J'avais froid. Je voulais mon louveteau contre moi. Qu'il me couvre de ses caresses. De ses tendres baisers. Je n'avais plus besoin de souffrir ou de le faire souffrir. J'avais besoin d'amour. Et avec le petit jeu que je jouais, je comptai bien faire en sorte qu'il en soit de même pour Alexander. Mon louveteau retrouverait bien vite ses esprits et réclamerait son Maître. D'ici là, je me devais de tenir le coup.
" Alors, Alexander, je te croyais plus fort que cela ! Plus déterminé. Ne veux-tu donc pas de moi ? Ta fougue m'a impressionné, certes, cependant... Cependant je dois bien avouer que tu me déçois, mon mignon. Voilà qui est bien dommage ! Moi qui m'amusai bien... Enfin... À moins que tu n'ai encore autre chose à me montrer... "
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| | | Alexander FlowLycan - Compliqué
Date d'inscription : 04/04/2012 Messages : 401 Localisation : Près de ma Kaitlyn d'amour <3
| Sujet: Re: Le Loup et le Louveteau [Alexander] Ven 5 Déc - 20:57 | |
| Toujours le même avertissement ! - Spoiler:
J’eus à peine fermé les yeux qu’immédiatement il m’attrapa les lèvres des siennes. Et une délicieuse phrase plus tard, je le sentais violent, agressif, à souhait. Il me frottait le corps, me léchait le visage, comme s’il eût voulu me bouffer sans concession. Et c’était bon ! Fidèle à sa promesse, il me pénétrait avec la force d’un lion en chaleur, me mordait avec la vigueur d’un tigre affamé, m’agrippait avec la ténacité d’un jaguar détraqué – il était plus fauve que je ne l’aurais espéré.
Il descendit, l’air grivois, lentement, jusqu’à atteindre de ses dents mon membre dur et brûlant. Il le mordilla comme un mâtin eût mordillé son os. Puis d’un coup, il tira son jouet préféré avec force, m’entrainant avec stupéfaction sur le sol, que j’atteins dans un choc sourd. Il était froid et dur, et il faisait mal… Mais je n’eus pas le temps d’y faire attention ; le fauve m’avait déjà retourné sur le ventre, et il me chevauchait. La question qu’il posa alors me stressa davantage, voulant à tout prix savoir ce qu’il me réservait… Je le regardais avec peur et envie, au moment où, assis en face de moi, les jambes écartées, il m’attrapa une jambe en me tirant, pour la mettre sur son épaule. Il la caressait, la baisait, la mordillait affectueusement, presque sadiquement, me faisant comprendre qu’il faisait ce qu’il voudrait de moi. Excité par ses caresses, je me mis à trembler. Il me prit l’autre jambe, toujours plus malicieux dans ses baisers. Mon orifice sacré faisait face à son appendice divin.
Je sentis alors mon corps soulevé d’un coup, puis une intense douleur à l’anus, sous la puissance de la pénétration. J’émis un cri de stupeur et de douleur, tandis que mon agresseur grogna de plaisir sous le choc. Et là il me pilonnait désormais, brutalement, douloureusement, et toujours plus délicieusement. Je gémissais de douleur et de plaisir à la fois, n’osant rien dire tant je dégustais. Je tentais de me débattre à chacun de ses coups, m’agrippant à lui autant qu’il m’enfonçait ses griffes dans ma chair. Ah ! comme je souffrais ! C’est tellement bon, tellement soulageant ! La plus délicieuse punition que j’aie reçue de ma vie ! J’en perdais tant mes moyens que l’orgasme faillit survenir plusieurs fois, mais alors je me laissais emporter par la souffrance, toujours plus crispante, que le loup m’infligeait. Mes gémissements se transformèrent en grognements, et mon sourire avait disparu de mon visage, qui affichait désormais tout le bonheur de se faire sodomiser par un mâle dominateur.
Et ça dura, et ça dura ! Il me rentrait dedans encore et encore, se vengeant de tout ce que je lui avais infligé juste avant, et la bête monta en lui. Il m’agrippait si fort de ses mains que ma peau en était arrachée par endroits. Toute son humanité, autant que la mienne, étaient parties. Il n’était plus qu’un animal sauvage, que seul le besoin primitif de sexe gouvernait ; j’en étais réduit à un objet bruyant, dans lequel il se soulageait de tout son besoin.
Lorsqu’il arrêta, au bout d’une divine éternité, il sortit de mon orifice encore douloureux et rouge de brûlures, pour se retourner et poser son appendice génital sur ma bouche. Je sentais une odeur répugnante ainsi que la chaleur de ses glandes sur mon front. Et je savais ce qu’il allait faire, et j’eus un haut-le-cœur. Je ne pouvais pas y échapper, mais je me sentis tout de suite bien plus mal que lors de ses pénétrations, surtout lorsqu’il confirma mes craintes. Je n’eus pas le temps de hoqueter qu’il me força à tout avaler. Un goût âcre passa très mal, et après mainte conviction, je me forçai à déglutir une première fois pour faire disparaitre le goût. Puis je caressais de ma langue, je tournais autour ; je déglutis à nouveau, et enfin, je pus m’amuser pleinement avec l’énorme sucette que j’avais en bouche. Il me tenait si étroitement qu’à plusieurs reprises, je faillis étouffer ; mais dès que j’essayais de me retirer, il appuyait encore plus fort. Je souffrais, oh ça oui ! Torture affreuse, je souhaite tant que tout finisse !
J’avais repris mon propre organe dans la main droite et, le sentant ramollir, je le masturbais du mieux que je pouvais, bien que je ne sente plus guère autre chose que sa verge et son étreinte. Mais je le frottais énergiquement, à travers l’étreinte de mon compagnon de nuit. Sa peau réchauffait, brûlait la mienne, partout où elles se touchaient. Je cherchais le contact autant qu’il enfonçait son engin dans ma bouche, et plus il m’étouffait, plus je l’étreignais. Je n’avais alors plus aucune pensée de mon existence. Tout mon corps lui appartenait. Toute mon âme s’était évaporée, dans la fournaise de notre coït enflammé. J’étais totalement prisonnier et pleinement libéré à la fois. Plus rien autour ne me retenait, entravé dans les bras de mon amant. Et tout le plaisir qu’il pouvait m’offrir à me faire souffrir me faisait jouir d’un bonheur inavouable.
« Je t’aime Nathan ! » avais-je envie de crier. Mais il était tant absorbé à m’écraser les cervicales de sa verge tranchante que je ne pouvais rien émettre, à part des déglutitions morbides accompagnées de quelques larmes de douleur. Je priais tant qu’il arrêtât que, quand enfin il eut extrait son pieu de ma cavité buccale en me tirant par les cheveux, je pris une si grande bouffée d’air que je faillis avaler de travers. La liberté !
Il me releva alors de force par les cheveux, toujours maitre de mon corps. Ne m’accordant aucune misérable trêve, il me jeta comme un vulgaire chiffon usé sur le lit, doux et accueillant ! Je soufflai dans un gémissement de soulagement, tellement épuisé de son assaut sanguinaire que je ne bougeais plus le petit doigt. Les yeux étroitement fermés, je l’entendais fouiller dans nos affaires pour y chercher quelque chose, ayant une vague idée de ce que c’était. Un sourd cliquetis confirma mes soupçons et, plus inerte qu’un mort assoupi, j’attendais la flagellation comme un juste mérite de ma vilenie.
« Ooooooh la la oui… » émis-je dans un râle d’apaisement. Sauf que je compris qu’il avait autre chose en tête lorsque, ayant grimpé sur moi, j’ouvris les yeux sur un homme au regard de bête sanguinaire, qui n’avait d’autre envie que de se délecter du morceau de chair fébrile qu’il avait capturé. Et aussi résigné qu’un animal déjà pris au piège, je me laissai frotter le pénis par les ceintures qu’il tenait. Il m’excitait, oh ça oui ! L’orgasme faillit venir deux fois, et je dus faire des efforts considérables pour repousser l’envie… Toujours plus ! il m’en fallait encore, que cette nuit ne s’arrête pas maintenant ! Nan, encore un peu…
Il embrassait tout mon corps, comme une invitation à contenir mon orgasme, alors qu’il l’attisait comme il n’était pas permis. Il me tira alors par mon membre tenu en laisse, pour venir poser sa verge sur la mienne. Nouvel élan qui pressait l’éjaculation de venir. Sans que je ne voie rien venir, il m’attrapa la tête et m’embrassa avec tant de fougue que je me crispai sur lui. Cet homme… le démon en personne n’eût pas été si cruel avec moi ! Il me forçait à le désirer si fort… Et je le désire si fort ! Et en même temps, il me privait de cette ultime récompense d’avoir été sage pendant toute la durée de ma punition. Je t’en prie, finis-moi, pénètre-moi une dernière fois, que je puisse te sentir en moi, que je puisse connaitre cette dernière étape, ce septième ciel que tu m’as promis dès lors que tu m’as embrassé ce soir dans le bar…
Et presque aussitôt, je le sentais en moi venir et s’en aller, m’enfiler aussi tendrement que s’il avait écouté ma pensée. J’étais si bien à présent ! Il était si bon ! Son rythme lent et régulier me donnait le temps d’en profiter, et l’extase apparaissait peu à peu. Puis il me prit lentement les mains des siennes, douces, tièdes et légères, comme pour m’étirer de tout mon long, et les ramena derrière ma tête. Je me laissais tant aller par ses va-et-vient, qui devinrent plus rapides, plus vifs, que je fus surpris lorsqu’il entrava mes mains avec l’une des ceintures pour ensuite se relever, me laissant nu, immobilisé de tout mon long sur le lit, qui fut subitement plus froid. Ce qu’il me dit par la suite me refroidit davantage. Il n’avait plus qu’une idée en tête, celle de m’infliger la plus terrible punition qui soit : l’abstinence.
« Non, s’il-te-plait… »
Il semblait déterminé à m’offrir cette dernière torture, la plus ignoble qu’il pouvait m’infliger alors, comme sa véritable revanche sur ce que je lui avais fait. Il me lécha une dernière fois la verge, en signe d’adieu, me narguant plus qu’autre chose, et je le regardais si pitoyablement que le plus puissant des Vampires aurait été pris d’affection en me voyant. Lorsqu’il sortit définitivement du lit, cela me rendit triste, d’une tristesse larmoyante. J’étais là, sur ce lit, désireux de lui, qui était parti, et me laissait sur ce lit, là, tout seul, ligoté par les mains et les pieds, sans plus rien pour me réchauffer. Et il m’observait pour voir si sa sentence me donnait la souffrance qu’il souhaitait.
Mais cela me donna surtout faim. Une faim qui me hantait depuis le début de notre rapport, depuis le dépôt de ses lèvres sur mon pénis qui, alors, n’avait demandé plus que lui, et lui seul. Elle s’était réveillée, cette faim, elle réclamait la semence, la jouissance – et plus féroce que le loup qui m’habite, elle se nourrissait de ce cul qui, face à moi, se mouvait avec la grâce d’une déesse. Oh quel joli cul ! Il m’appelait, me réclamait, et son propriétaire ne l’écoutait !
« Nathan, reviens… S’il-te-plait… »
Il s’assit face à moi, toujours tenace. L’envie le tenaillait, je le sentais ; et alors que mon corps se sentait froid, vide, ma faim, elle, brûlait en mon être. Je me débattais, tentais de me défaire de mes liens, mais ce vieux loup avait bien trop serré pour que je puisse les déchirer. Et en moi montait de mes entrailles le monstre qui dormait.
« Nathan… Nathan… Je t’aime… S’il-te-plait… Reviens !»
Je grognais. Et je bavais. Je me tortillais pour tenter de m’arracher des ceintures, mais ma position ne me permettait pas de tirer correctement. Et la faim grimpait. Elle grimpait et atteignit rapidement ma raison. Je voyais flou, commençais à hurler le nom de mon amant, me contractais par salves de spasmes. Il y a ce monstre qui veut le dévorer ! Ce monstre, cette bête, ce loup, qui est là, prêt à rugir, à bondir sur lui et se repaitre de ce qui l’affame ! Ce monstre qui se libéra alors, et sans plus me contrôler, je me transformai inévitablement en Lycan, rompant les liens comme du papier, sautant sur l’homme qui m’avait privé de ma récompense !
J’étais sur lui, qui était par terre. Son fauteuil était tombé à la renverse, et lui avec. Je le regardais, lui, désormais ma proie, sur laquelle je bavais de désir. Il me regardait aussi. Il avait sur lui ce loup, d’une taille impressionnante, d’une érection inquiétante, qui cherchait à assouvir un désir qui le possédait.
Retrouvant provisoirement mes esprits, je repris forme humaine, mais je bavais toujours. La Bête a faim. La Bête veut manger. La Bête veut Te manger. La Bête Te mangera.
« Nous y revoilà. Tu ne m’auras pas laissé trop longtemps en ton absence, et cette fois, je compte finir ce qu’on a commencé, ensemble. »
Sur ces mots, je l’attrapai sauvagement, le pris dans mes bras, pour l’emporter avec moi sur le lit en fouillis. Je tombai dessus avec la conviction d’un loup affamé, enlaçant toujours mon repas contre moi.
Il est là, sous moi… Tellement mignon que je ne veux pas le croquer tout de suite. Non, je laissais le désir remonter là où il avait été abandonné. Je m’étalai donc sur lui, l’enlaçant, sentant sa peau, aussi douce que de la soie, effleurer, caresser la mienne. Il était à moi, enfin ! Nathan, l’homme de la nuit, dont la musculature parfaitement soignée glissait contre ma peau avec la légèreté d’une hirondelle. Tellement magnifique, comment aurais-je pu résister à ton charme quand tu m’embrassas dans le bar ?... Comment aurais-je pu refuser ces yeux scintillant de désir, ce sourire brillant de tendresse, ce visage d’Apollon, illuminé par ta charmante virilité ? Ce corps d’athlète accueillant, cette poitrine masculine, ces hanches, ces fesses tellement sensuelles, ce membre si dur, long et chaud…
Ah ! quel bonheur de se sentir serré tout contre lui… Je savais que le moment d’en finir se montrait imminent, et j’essayais de profiter au maximum de cet homme qui m’avait rendu plus heureux que jamais, et qui allait me satisfaire encore bien plus dans peu de temps. Je désirais qu’il me pénètre. Non, je le voulais. C’était ma dernière volonté. Qu’il m’enfonce une dernière fois, qu’il rugisse en moi : qu’il éjacule en moi.
Alors, toujours couché sur lui, l’étreignant plus fort que jamais, je me mis à mordiller sa lèvre inférieure, gémissant lentement, reculant mon cul jusqu’à atteindre son pénis affolé, et lentement, très lentement, je le laissai s’insérer en moi, une dernière fois. La pénétration fut longue, sublime, parfaite. J’émis un long grognement sourd, mes lèvres toujours posées sur les siennes. Je profitais de chaque fraction de seconde de ce mouvement comme un grand frisson toujours plus intense. La fièvre montait, la faim réclamait. Je regardais dans les yeux de mon compagnon avec une telle ardeur que nous en étions liés ; je le savais à moi, et je me savais à lui.
Mes mains tenaient fermement ses épaules. Lorsque la base de sa verge atteignit enfin mon anus, je restai un moment figé sur lui. La pénétration était étroite à souhait. On eût dit que nos corps furent modelés pour fusionner. Je ne percevais ainsi plus qu’un seul corps : le nôtre. Un seul individu, une unique entité, une âme indivisible, dont la perfection de l’existence égalait celle du diamant brut. Comment rompre une telle harmonie ?… Elle est inoubliable…
Quelques instants, avant d’enfin entamer la dernière ligne droite vers le paradis. Tout d’abord, je commençai doucement, le temps de relancer le désir charnel. Des allées et venues qui me ravissaient tout autant que mon partenaire. Chaque mouvement frottait ma verge contre son ventre brûlant, et pénétrait la sienne dans mon bassin embrasé. C’était bien plus qu’un rapport anal : c’était l’amour ! Mes mouvements accélérèrent progressivement, toujours plus avide de chair cuite. J’enlaçais Nathan d’une affection sans limite. Nos langues se parcouraient de long en large au plus profond possible, dans des bruits de succions délicieuses. Nos respirations haletaient, nous avalions l’air humide que l’autre expirait, un délicat parfum de sueur emplissait nos narines. Le mâle que nous tenions entre nos mains était le mâle de nos fantasmes, et l’attirance que nous ressentions pour l’autre était plus qu’indestructible.
Ce va-et-vient dura, encore et encore, augmenta en puissance ; plus rien ne comptait pour moi que l’orgasme, et je m’en approchais à grands pas. Je gémissais, grognais, haletais, chuchotais le nom de Nathan, jouissais, criais mon plaisir, tout en gardant ma langue dans sa bouche. L’atmosphère était lourde, torride, humide. La lumière éclairait faiblement, mais je voyais parfaitement le visage de mon bel homme.
J’allais de plus en plus vite. Ma queue n’arrêtait pas de se frotter contre son ventre, les pénétrations devinrent violentes. L’envie se fit forte, trop forte. Le lit grinçait, nous gémissions de plus en plus fort, l’ambiance sonore croissait constamment. Je continuais de me faire pilonner en sentant le point de non-retour approcher très vite. Je me frottais toujours plus agressivement contre lui, excité comme jamais, mes jambes caressant à vive allure les siennes. Tout n’était qu’extase. Chaque mouvement, chaque frottement, chaque souffle, chaque bruit, chaque instant. Le concert de nos sensations allait crescendo. Je commençai à crier, à hurler, lui aussi. On se serrait, on se caressait, on se humait, on se violentait, on se pilonnait, on se baisait, ébats sauvages et bestiaux. Le plaisir montait, venait. Et l’orgasme…
Il arriva. Il arriva enfin. Je me sentais partir, mes hurlements déchiraient les murs et résonnaient dans l’univers. J’accélérai d’un coup, lâchant la langue de mon partenaire et relevant la tête subitement. Ces pénétrations ! Cette fougue ! Ce corps ! Cette jouissance ultime ! Je me sentis envahi par une immense vague de bonheur, si intense !
« AAAAAAAAAAAAHHHHH JE T’AIME TELLEMENT ! »
Un coup, terrible, torride, l’orgasme est puissant ! Un second coup, divin, irréel, l’orgasme est sublime ! Un troisième coup, plus rien d’autre, je lâchai prise, enfin !
Ça partit, se déversa, en à-coups, un premier, puis un deuxième, un troisième, et encore, et encore, je sentais ma semence se déverser sur mon compagnon avec toute la jouissance du plus exceptionnel moment de ma vie !
Enfin !
[HRP]Là je te laisse une totale liberté pour la fin (enfin, sans tuer mon perso non plus~), et si jamais tu voulais rajouter des choses à ce que j’ai déjà marqué, n’hésite pas ![/HRP]
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