Scarlet
Skellington

Votre citation Feat Deborah Ann Woll'' ♠ Âge : 183 ans ♠ Date de naissance : Un jour en l'an 1831... ♠ Nationalité : Anglaise ♠ Sexualité : Bissexuelle ♠ Amour : In love ♠ Décris-toi en 3 mots : Hum... Déterminée, observatrice, et...magnétique ♠ Avatar choisi :Deborah Ann-Woll. Je suis un vampire, et alors?

Parle-nous de toi, qui es-tu ?

Je suis artiste dans l'âme, ce qui m'a donné un regard particulier sur le monde qui m'entoure, et sur ma façon de m'exprimer. J'aime décripter les gens qui m'entourent. J'ai un sixième sens pour ça. Assez ouverte d'esprit, je comprends quasiment tous les raisonnements (ce qui ne veux pas dire que je les approuve forcément). La psychologie me permet de créer des liens avec toutes sortes de personnes ou au contraire, eviter les êtres qui pourraient mêtre néfastes. Quand j'ai un objectif, je m'y tiens, et je finis par l'atteindre, même si ma patience doit être mise à l'épreuve.

Je dirais que mon problème majeur viendrait du fait que quand je m'attache à quelqu'un, je suis prète à subir beaucoup de choses, même si elles doivent me couter, moralement ou physiquement. Mais les liens aussi forts ce créent avec du temps, afin d'être basé sur la confiance, qui, une fois brisée est perdue. En cas de trahison, la confianece que j'avais se transforme donc en haine vengeresse...

Raconte-nous ton histoire!

Bien… Pour commencer… Je suis née, à proprement parlé, en France, au 19ème siècle, 1831 pour être précise, grande période romantique. Vous savez, cette époque où l’on ne voyait que par l’exaltation des sentiments… A cette époque, le « Mal du siècle » voulait que les jeunes gens soient en admiration devant la mort. Elle était à la fois effrayante et fascinante. Les esprits étaient donc bien sombres en ce temps là. Naquirent donc des contes et légendes d’êtres incroyablement séduisant qui s’adonnaient à la corruption des âmes pures. Ce furent d’abord les livres, puis les théâtres qui comptèrent l’existence de ces créatures. J’aimais le théâtre. Il me permettait de voir mes rêveries prendre vie. Comme beaucoup de jeunes filles, je m’étais demandé si tout ce qu’on racontait était lié à un quelconque fond de réalité… Sans trop oser y penser. J’allais donc au théâtre toutes les semaines. A force d’y aller j’avais rencontré et sympathisé avec tous les habitués. Un jour, j’avais croisé une nouvelle tête. Un jeune homme à l’accent charmant qui se disait acteur dans son pays d’origine. Il disait venir de Londres. Ville dont je n’avais entendue parler que dans certains romans et pendant les cours d’histoire dispensés par mon précepteur. Il m’avait tant parlé de cette ville que parfois, dans mes songes, je parcourais ses rues pavées, accompagnée de ce jeune homme au teint de marbre. C’est alors que je réalisai qu’il ne m’avait jamais accordé le moindre contact, aussi amical et respectueux fut-il…Ces rêves m’avaient semblés si réels que c’était à contrecœur que je m’arrachais au sommeil au levé du jour… Un soir de printemps, alors que je rentrais chez moi, mon ami m’attendait adossé à la façade de pierres, une rose rouge écarlate à la main, un sourire éclatant aux lèvres. Il me l’avait tendue en disant qu’elle venait de Londres, et qu’elle ne fanerait jamais si je faisais le choix de ne pas faner moi non plus… Qu’avait-il voulu dire ? Il avait braqué sur moi son regard sombre, profond comme un gouffre duquel je ne parvenais plus à me détourner. Il continuait à me parler, mais je ne comprenais plus. Sa voix n’était qu’un bourdonnement qui semblait m’envelopper comme un bain chaud, dans lequel je m’étais littéralement noyée, ça avait ressemblé à une lente perte de concsience,car à partir de cet instant, je ne me souviens plus de rien, mis à part de cette soif dévorante qui me torturait les entrailles, le bruit assourdissant des sabots des chevaux que je trouvais d’habitude si agréable. Je me trouvais en un lieu humide à l’odeur pestilentielle. Je ne savais pas ou j’étais, mais je savais que je devais en sortir. Néanmoins, une chose attira mon attention… Cette Rose, accompagnée d’un message sans signature : « Take care of both of you Darling » Puis.... Cet étrange arrière goût métallique au fond de ma gorge. Mon inconscient le connaissait... C'était comme un lourde porte de mon esprit à peine entre ouverte, que j' avais crains d'ouvrir dans l'immédiat... J'allais m'y ateler plus tard...
J’avais donc arpenté ce qui me semblait être une galerie, après m’être débarrassé de ma robe encombrante (je n’avais gardé que mes dessous), me repérant grâce à l’intensité des effluves d’auras vivantes dont je voulais à tout prix me rapprocher afin d’étancher ma soif. La nuit était bien noire quand je parvins enfin à l’air libre. Les rues étaient presque désertes. La ville dormait. J’avais passé la nuit à me sustenter de rats qui parcouraient les galeries. Donc c’est sans réfléchir que j’étais grimpée à un arbre pour attraper des proies plus grosses. Mon instinct me disait de rester discrète. Je portais toujours la Rose, attachée à mon corsage grâce à l’enchevêtrement du lacet.
C’est ainsi que je résumerais ma première nuit. J'avias bien-sûr dû me nourrir. Ma gorge me brûlait tant que j'aurais voulu pouvoir l'arracher... Un pauvre mendiant à moitié aveugle eu l'idée malheureuse, (enfin... Relativement, vu l'état du pauvre homme). Mon humanité avait été encore trop fraichement morte pour que je ne ressente aucune compation pour cet être, au cou duquel j'avais abrégé nos deux souffrences. Quand j’avais senti l’aurore approcher, j’avais regagné la galerie de laquelle j’avais mis tant de temps à m’échapper. Pour la bonne est simple raison que c’était le seul endroit dont mon instinct connaissait l’existence qui me permettrait de me protéger, aussi bien du regard de quiconque, que de la Lumière fatale…

Aujourd’hui , me voilà à Londres en tant que dessinatrice de modèles, qui servent souvent au meilleurs taoueurs de la région. J’appartiens à la communauté que tout le monde s’entend à appeler « gothique ». La plus proche de ce que j’ai connu à l’époque au je faisais partie des vivants, car, c’est comme si à travers eux, certains individus de ce siècle avaient survécus… C’est gens sont en effet férus de dentelle délicate, de cuir véritable, de fard pâles, toutes sortes de chapeaux, bijoux à plumes et maquillage subtilement sensuel, leur but étant de sembler être issu d’un roman. Voilà qui me convenait tout à fait. De plus ils semblaient tout particulièrement apprécier les roses rouges…
Jamais je n’ai revu celui qui, jadis m’offrit celle que je porte... Lui qui m'avait entrainé dans un conflit qui m'a fait perdre mon ami le plus cher... Il était déjà parmi les loups avant que je ne perde mon humanité. Il avait osé partager cela avec moi, malgré ma "fragilité" comme il disait...
Voilà bien lontemps que par la force des choses, il m'a été arraché... Je n'avais connu nulle souffrance avant cela. C'était comme si mon coeur, physiquement mort, était mort une seconde fois. Je donnerais tout pour le retrouver, et pouvoir respirer de nouveau. Je ne peux pas me résoudre à laisser ce conflit me donner le droit ou non de fréquenter qui je veux.