Sirius
Atkins

La guerre entraine la guerre, pas la paix. Feat Diego Barrueco ♠ Âge : 31 ans ♠ Date de naissance : 20 juillet 1983 ♠ Nationalité : Anglais ♠ Sexualité : Hétéro ♠ Amour : Célibataire ♠ Décris-toi en 3 mots : Têtu, Capricieux, Protecteur ♠ Avatar choisi : Diego Barrueco Fais gaffe, je mords

Parle-nous de toi, qui es-tu ?

Je ne suis pas patient, vraiment pas. Chaque fois qu’on me provoque et que je tente par tout les moyens de garder la tête froide c’est un véritable supplice. Comprenez que si rien ne m’empêche de me transformer et attaquer, il n’y aura aucune hésitation. La violence fait parti de ma nature et l’on m’a apprit ignorer la pitié. Mon tempérament m’attire souvent des problèmes ce qui me pousse à ne rien prendre trop au sérieux. Un jour on m’a sortit que j’étais plus un chien fou qu’un loup garou et même si au premier abord je l’ai mal pris, avec du recul, je crois qu’il avait raison. Je ne calcule rien, je ne suis pas sanguinaire ou plus sadique qu’un autre mais mon humour plutôt décalé et mon sens de l’amusement tout aussi particulier peuvent paraitre ignoble aux yeux des autres. Les gens sont si sérieux… C’est ennuyant. Il parait que j’étais différent plus jeune. Sage, réservé, voir même timide mais c’était une autre époque et une autre personne. Ma loyauté envers ma famille est indéfectible, d’ailleurs il n’y a qu’eux qui arrivent à me canaliser voir même me donner des ordres sinon je n’obéis pas. L’autorité m’exècre, autant lorsqu’on tente de me l’imposer que lorsque je dois en user. J’aime me voir comme quelqu’un de libre et devoir diriger les autres c’est s’imposer des responsabilités, très peu pour moi. Chacun fait sa vie et tout se passe bien tant qu’on interfère pas dans la mienne.

Raconte-nous ton histoire!

J’avais 8 ans quand c’est arrivé. Je me rappelle pas bien de ma vie d’avant, Elena dit que c’est normal. Que j’étais bien trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit. Pourtant des fois, j’ai de vagues souvenirs qui me reviennent. Enfin je crois. Peut être n’est ce que des rêves que j’imagine pour combler le vide de ma mémoire, mais c’est toujours mieux que rien. Bref, si il y a bien une chose dont je me souviens c’est de cette nuit là. Il était tard, quelque chose comme trois ou quatre heure du matin quand les fenêtres ont explosées. Des gazs lacrymogènes… Ces salops nous ont enfumés comme des vulgaires cloportes pour nous faire sortir de chez nous. J'imagine qu'ils nous attendaient dehors avec des flingues chargés de balles en argent mais on est pas sorti. Ma mère nous a envoyé moi et Elena dans le cellier, il y avait une petite trappe dans le sol quasiment indissociable du plancher. Ils avaient fait poser un verrou dessus, sûrement pour un cas comme celui ci. Dommage qu’ils aient pas prévu plus grand, déjà à deux on avait à peine la place de bouger. Je me rappelle, j’étais sur les genoux d’Elena qui mettait sa main sur ma bouche dès que je pleurais un peu trop fort. On y a passé des heures, des heures interminables. Surtout que les premiers coups de feu ont été fatale à mes parents. Dix minutes pour les achever, des heures à nous chercher et nous traquer dans la maison. Ils auraient pas pu juste se barrer… Non, il fallait chercher les petits, éradiquer la race. Fascistes de chasseurs. On est restés coincés jusqu’à l’aube. Quand on a pu sortir ça n’avait rien à voir avec la maison familial dans laquelle j’avais grandis. Tout n’étais que destruction, peu importe l’endroit où l’on posait les yeux, il n’y avait rien d’intact seulement des débris. Et au milieu de tout ce carnage, les corps de nos deux parents l’un près de l’autre. Leur rêve avait été brisé et le cauchemars avait tout emportés dans son sillage.

On a pas fini dans un orphelinat ou une connerie du style. À la mort de nos parents, nous sommes allés vivre chez nos oncles et tantes. Ce qu’il faut savoir c’est que chez les Atkins, ils vivent quasiment comme une meute. Tout le monde vit en communauté et l’entraide est maitre mot, c’est ce qui fait la force de la famille et sa prospérité. Mais nos parents avaient fuit cette communauté d’apparence pour une simple et bonne raison : la chasse. Pas la chasse aux lapins ou à la biche, mais bel et bien aux humains. Dans la famille, les loups garous sont sacrés et nous sommes tous lycans depuis des générations. Du coup tout ceux qui tentent de s’en prendre à la race doit périr. Ça peut paraitre légitime sauf qu’au fil des années la cible n’a plus été les chasseurs mais de manières plus générale les humains. Des extrémistes quoi. Et mes parents, un tantinet idéaliste ont voulu prouver à tous que la coexistence avec les autres espèces était possible. Raté. Quand je suis arrivé dans ce hameau du nord de l’Angleterre, j’ai pleuré des jours durant voir des mois. J’étais triste certes mais j’étais surtout en colère et contrairement à ma soeur, j’ai vite été tenté par les idées et le mode de vie de la famille Atkins. À mon âge je ne pouvais pas me transformer mais je voulais déjà m’entrainer pour être prêt le jour venu. De notre jeune âge, nous n’avions pas pu aider et peut être sauver mes parents. Et si Elena me répétait que ça n’aurait rien changé, j’ai quand même grandit avec cette culpabilité. Une culpabilité et une haine que j’ai méticuleusement entretenue pour devenir plus fort et un jour vengé mes parents.

Ma première transformation a été une véritable libération, un massacre certes mais je ne m’étais jamais senti si vivant depuis la mort de mes parents. J’allais enfin pouvoir tuer ces maudits chasseurs. Il m’a fallut quelques années avant de retrouver leur trace, années que j’ai passé à parfaire mon entrainement. Pas que je puisse avoir peur de mourir, c’était surtout l’idée qu’il pourrait trouvé du réconfort dans ma mort sans que je ne puisse les faire souffrir qui m’effrayait. Un couple vivant en apparence paisiblement dans leur petite maison cossue, ça me donnait envie de vomir. Mais il y avait un imprévu… Un joyeux imprévu. Une fille. Ces deux démons avaient eu un enfant et aussi étonnant soit-il, il sembla que cette gamine n’était au courant de rien et vivait dans la plus pure innocence. Et c’est là que ça m’ai venu, je voulais rendre oeil pour oeil et dent pour dent. Il m’avait prit mes parents, je leur prendrais leur fille. Mais la mort serait calvaire trop doux à supporté. Elle allait bel et bien resté en vie, mais elle deviendrait l’un des nôtres, l’une de ces créatures qu’ils haïssaient tant et qu’ils chassaient sans relâche. Ce ne fut pas bien compliqué d’attaquer l’enfant chéri, la pauvre n’avait bénéficier d’aucun entrainement et était tout aussi fragile que l’oiseau sorti du nid. Pour être sûr du résultat j’ai décidé de m’installer dans le coin un moment..