Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais arriver à Londres et n'ayant pas d'endroit où dormir j'avais décidé d'habiter dans la forêt en attendant de trouver un lieu plus comfortable. Mais ce n'était peut être pas si bien que ça de se cacher par içi car j'étais en train de manger un lièvre que j'avais reussi à attraper lorsquee j'ai entendu un petit bruit de craquement comme quand quelqu'un marche sur une branche.e.
Je me suis donc cacher derrière un buisson tout en me tournant vers la source du bruit, puis j'ai cherché du regard ce qui aurait pu produire ce son.

Pendant quelques minutes, je n'ai rien trouvé quand soudain j'ai pu détecté un mouvement et j'ai pu apercevoir une flêche pointée vers moi, ce devait être un chasseur, alors je me suis enfuie le plus vite possible, craignant pour ma vie. Au bout de quelques minutes, n'entendant plus de bruit, je me suis arrêté pour reprendre mon souffle tout en regardant autour de moi pour savoir si ce chasseur était encore là.

Ne le voyant pas, je fis un sourire victorieux, croyant l'avoir semé, quand tout à coup je sentis une douleur épouvantable au niveau du ventre qui me fit me plier en deux, je compris ce que c'était lorsque j'eus baissé les yeux et que je découvris une flêche qui y était planter. Je relevais la tête vers le ciel et aperçu avec effroi que je n'avais pas semé le chasseur puisqu'il était à ce moment même perché dans un arbre près à me tirer à nouveau dessus, alors oubliant la douleur que je ressentais, je partis en détalant, puis je pris ma forme lupine pour aller plus vite.

Par la suite, j'étais à la recherche d'une cachette lorsque je vis un terrier de lapin, grâce à ma taille je pus facilement me glisser à l'intérieur; je sentais mes forces me quitter à cause du sang qui s'écoulait lentement de moi au fur et à mesure que le temps passé. Quelques heures plus tard alors que je fus sûr que le chasseur était parti, je sortis de ma cachette, je partis ensuite à la recherche d'un endroit où l'on pourrait peut être m'aider. Ce n'est que lorsque je fus à bout de force que j'apercus une cabane alors j'utilisais le peu de force qu'il me restait pour essayer de l'atteindre mais jamais je ne parvins à mon but car j'avais fait quelques mettres seulement quand je me sentis m'écrouler au sol toujours dans ma forme lupine et que je sombrais dans l'obscurité.

 
 

Voilà maintenant plusieurs années que j'étais installée à Londres. J'avais trouvé une petite maison toute simple mais qui ne manquait pas de charmes. Ce qui m'a rapidement conquis chez elle est le fait qu'elle soit entièrement faite de bois ainsi que sa position. En effet, celle-ci se trouve aux abords de la forêt. Je ne suis pas très fan des appartements dans ces grandes tours. Je préfère largement vivre dans un milieu où on est pas dérangé sans cesse par le bruit des voitures ainsi que les nuages de pollution et tout ce qui s'ensuit. Avec toutes les années passées depuis ma transformation, j'étais restée vieux jeu, je l'avoue.

Alors que je sortais de chez moi pour aller chasser, à quelques mètres de devant ma porte se trouvait une bête, allongée au sol et inconsciente que je découvris horrifiée. En me rapprochant je vis rapidement qu'il s'agissait d'une toute petite louve et je vis aussi à cause de la flèche qui était plantée en elle et du sang dans son pelage qu'elle était blessée. Ma capacité à reconnaître mes pairs m'apprit qu'elle était en fait lycane. Et quand je me suis approchée d'elle précipitamment, celle-ci a reprit forme humaine. Se retrouvait alors devant moi une petite fille, pas bien âgée et elle était grièvement blessée et semblait avoir perdu beaucoup de sang. Alors qu'elle est toujours inconsciente, je m'empresse de vérifier si elle est toujours vivante et la prends dans mes bras pour l'amener à l'intérieur de chez moi.

Toujours rapidement – la situation exigé d'agir rapidement – je la dépose sur mon canapé et cours dans la salle de bain à la recherche de tout ce qui serait nécessaire pour penser une plaie. Une fois de retour dans le salon je m'agenouille face au canapé et entreprend de retirer la flèche, délicatement pour ne pas aggraver la plaie. Aussitôt enlevée, j'applique une compresse sur la plaie mais je dois rapidement la changer. Le trou était beaucoup trop grand, il fallait donc suturer la plaie. Avec le temps et surtout l'expérience, j'avais fini par me procurer tout le matériel nécessaire pour parer à ce genre de situation. C'est surtout pour mon fils que j'avais acheté tout ça, colérique comme il est, il se mettait souvent dans de drôles de situations et revenait souvent très mal en point à la maison. Mais tout ça c'était du passé, il devait être quelque part dans le monde accompagné de sa sœur. Ils me manquaient mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Sortant donc de quoi recoudre, j'entrepris de refermer la plaie, soigneusement.

Une fois la tâche accomplie je pousse un long soupire, m'assoit sur la table basse fasse au canapé et observe la petite fille encore inconsciente. Délicatement, je me penche vers elle et commence à lui caresser les cheveux. J'avais énormément de peine pour elle, qu'avait-il bien pu lui arriver. A son âge, elle ne méritait pas de subir ce genre de chose. J'étais prête à mettre ma main à couper qu'il s'agissait d'un chasseur. Pauvre petite.

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