Lycampire - Forum de RPG fantastique Loups-Garous (Lycans) / Vampires
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Lycampire - Forum de RPG fantastique Loups-Garous (Lycans) / Vampires
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
InvitéInvité


La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell Empty
MessageSujet: La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell   La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell EmptyMer 7 Mai - 19:56


Rosaimée
Blackwell

La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell Lydia_17
C'est parce que la rose est si belle que la main s'y pique
Feat ''Rosaimée Blackwell''


♠ Âge : 18 ans
♠ Date de naissance : 13 Août 1995
♠ Nationalité : Anglais
♠ Sexualité : Inconnu
♠ Amour : Célibataire
♠ Décris-toi en 3 mots : Innocente - Curieuse - Influençable
♠ Avatar choisi : Holland Roden

Vampire : Pourquoi tant de haine ?
Parle-nous de toi, qui es-tu ?

Effacée, douce, mignonne, j’ai entendu les gens me décrire de bien des manières. J’ai le caractère facile, c’est une chose sur laquelle tout le monde s’accorde. Je ne parle pas beaucoup et je n’aborde pas les étrangers. Mais c’est surtout par peur. Si j’ai quitté ma cage dorée, j’ai bien retenu ce que mon frère m’a dit toutes ces années. ’’Le monde extérieur est dangereux, les gens voudront te faire du mal, les bêtes sauvages te dévorer. Le danger est partout, lorsque tu crois être en sécurité, c’est là que tu comprends que tu ne l’es jamais.’’ Je n’aime pas les foules pour cette raison, aussi parce que je n’ai jamais fréquenté que mon frère et mon professeur privé. S’il m’arrive de tuer lorsque la faim me prend, je le regrette toujours amèrement ; je ne suis pas une tueuse. Pas de mon plein gré en tout cas.
Physiquement, je suis de taille moyenne et j’ai les yeux d’un vert tirant vers le brun par endroits. Mes cheveux roux m’arrivent sous les seins et mes boucles tranchent sur ma peau aussi blanche que le marbre. De ce fait, je suis incapable de bronzer et je me contente de brûler sous les rayons du soleil. Enfin, ça c’était avant, maintenant, je brûle littéralement sous le soleil.
Raconte-nous ton histoire!

Ma vie n’a pas toujours été celle qu’elle est aujourd’hui ; elle a déjà brillé de milles feux tant j’étais heureuse, libre. Puis, elle a prit des tons de gris, couleur de l’ennui et de la soumission. Finalement, aujourd’hui, elle se décline dans un camaïeu de rouge. Quand j’étais jeune, plus jeune qu’aujourd’hui en tout cas, j’avais des parents. Une mère et un père aimant qui me chouchoutaient et me protégeaient du monde extérieur. Mon père était chef d’entreprise et devait souvent voyager pour son travail. Nous étions, pour ainsi dire, une famille très aisée de la banlieue de Londres. Notre maison, énorme, abritait notre famille, mes parents, mon grand frère et moi, et nos deux chiens dont je ne me souviens plus du nom. J’avais cinq ans quand ma mère a décidé d’accompagner mon père dans un de ses voyages. Lawrence, mon frère, avait vingt ans.
Pourquoi mon frère était-il de quinze ans plus vieux que moi ? Parce que mes parents l’avaient adopté. Il fut un moment où ils désiraient ardemment un enfant, mais étaient incapable d’en concevoir un. Il avait déjà quatorze ans, je suis née l’année suivante. Jamais pourtant mes parents n’ont fait sentir à Lawrence qu’ils l’aimaient moins que moi. C’est ce que ce dernier m’a toujours affirmé, du moins.
Quand mes deux parents sont donc partit ensemble à New York pour leur voyage d’affaires, ma mère m’a confié à mon frère. Il devait s’assurer que je suive bien les cours de mon instituteur privé qui venait à la maison cinq jours sur sept, que je ne sorte pas en dehors de notre propriété et veiller à ma sécurité plus que tout. Maman et papa ne sont jamais revenus de leur voyage. Apparemment une des tours dans laquelle ils avaient rendez-vous s’est écroulée avec sa jumelle, sous le coup d’une attaque terroriste. Treize ans ont passés maintenant et mon frère respecte toujours les ordres de nos parents. Il a hérité de la compagnie de papa et il s’en occupe d’une main de fer, mais il passe tout son temps libre à s’assurer que je ne m’aventure jamais à l’extérieur de la maison, dans ce monde dangereux qui règne là-dehors, que je suive mes cours privés à la maison et que je sois en tout temps en parfaite sécurité. Pendant des années, je n’ai jamais vu rien d’autre que la forêt de l’autre côté de la clôture de la cours arrière et la rue derrière celle de devant. Toute la propriété est entièrement entourée d’une immense barrière, dans l’optique de me protéger de l’extérieur paraît-il. Pour ajouter à l’ennui d’être prisonnière ici, nous n’avons plus de chien et en dehors de mes cours privés, je suis presque toujours seule, puisque Law’ travaille énormément.
Une fois. Une fois, il m’est arrivé de m’enfuir de la maison une journée où je n’avais pas de cours et où Lawrence travaillait. J’avais enfilé un pantalon et un chandail noir pour me faire discrète dans l’ombre du petit matin. Grand frère déteste que je porte des pantalons, il dit que les filles ne devraient pas en mettre, seulement des robes et des jupes. Toujours est que je me suis sauvée, j’ai sauté la clôture de la cours arrière et je me suis enfoncée dans la forêt, croyant naïvement qu’elle déboucherait rapidement sur la ville ou une rue, ou quelque part d’autre. Mais plus je marchais, plus il faisait noir, la forêt s’épaississant, la lumière du jour naissant franchissant avec difficulté le lit de branchage au dessus de ma tête. Pourtant, je n’avais pas peur. Lawrence m’avait bourré le crâne avec milles histoires effrayantes sur le monde du dehors, mais j’avais soif de découverte, d’aventure. J’étais émerveillée devant les petits oiseaux qui sifflotaient aux branches, les écureuils qui couraient de tronc en tronc, faisant virevolter les feuilles mortes sur leur passage. Soudainement, tout devînt silencieux. Plus un oiseau ne chantait et je ne voyais plus le bout de la queue d’un seul écureuil. C’était comme si la forêt était entièrement vide. Pourtant, l’air était lourd, empreint de danger. Un grondement rauque retentit derrière moi. Je n’eu le temps d’apercevoir que deux yeux, au niveau de mon épaule, puis je les perdis de vue. La première morsure me déchira l’épaule, la seconde, le cou. C’est à ce moment que je me suis évanouie en pensant ’’Je vais mourir’’.
Je me suis éveillée au même endroit, complètement gelée parmi les feuilles rouges et ors. Le soleil était couché. Je me demandais comment j’allais pouvoir expliquer mes blessures à Lawrence, car il était hors de question de lui dire que j’étais sortie. Tant bien que mal, je me redressai sur mes pieds et remarquai curieusement que je n’avais pas autant de mal que je le devrais à le faire. Je n’avais mal nulle part. Mes blessures semblaient toutes guéries et je n’y comprenais rien à rien. J’étais quand même soulagée de voir que je n’aurais pas à expliquer ces dernières à mon frère. Je savais qu’il serait furieux s’il l’apprenait. J’ai reprit la direction de la maison, me perdant deux ou trois fois en chemin, mais j’ai fini par retrouver ma clôture et par la franchir plus aisément que je ne l’avais fait à l’aller. Je mis cela sur le compte de mon empressement à rentrer à la maison.
Grand frère avait raison, là-dehors, le monde était dangereux. Cette bestiole ne m’avait-elle pas presque tuée ? Bien sûr, je n’avais plus aucune blessure pour le prouver, mais je me souvenais parfaitement des coups de crocs de la bête. J’étais décidée à ne plus jamais sortir de la maison. Ce soir-là, j’observai la lune de ma chambre. Elle était presque pleine.
Au levé du soleil, une intense douleur me réveilla. Un rayon de lumière solaire traversait la vitre de ma fenêtre et tombait sur ma jambe, laquelle me brûlait vivement. Je retirai ma jambe de la lumière, me cachant sous mes couvertures. À ma grande surprise, la peau qui avait été en contact avec le soleil était réellement brûlée. Encore plus surprenant, la brûlure guérissait à vue d’œil. Curieuse, je sortis ma main de mon cocon de tissu et passai les doigts dans le rais de lumière et les en retirai plus rapidement encore. J’avais des cloques sur le bout des doigts, je ne supportais pas la lumière du soleil. Je fermai mes rideaux le plus prudemment possible, évitant la lumière comme la peste. Que m’était-il arrivé ? Qu’était la chose qui m’avait attaquée ? Elle m’avait semblé humaine, mais un homme ne pousse pas de tels grondements.
Ce matin-là, je restai cloîtrée dans ma chambre jusqu’à ce que Lawrence vienne m’y chercher. Il cogna d’abord à ma porte, inquiet. Il se demandait si je n’étais pas malade ou furieuse après lui pour une quelconque raison. Je ne répondis pas et il entra. Aussitôt, je perçu vivement son odeur, un mélange de girofle et de freesia. Puis l’écoulement du sang dans ses veines. Le battement de son cœur. Sa respiration. Une faim comme jamais je n’avais connu s’éveilla en moi. Tout était rouge, d’un rouge vermeille doux et si beau. Je fermai les yeux et respirai l’odeur du sang avec délice. L’instant suivant, je plantais mes crocs dans le cou de mon frère, sans avoir été consciente d’en faire autant, et le vidai de son sang. Jusqu’à la dernière goutte. Reprenant conscience de mes actes, je m’écroulai aux côtés du cadavre de Lawrence, pleurant toutes les larmes de mon corps. J’avais tué mon propre frère.
Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, j’étais en plein centre-ville de Londres. N’étant jamais sortie, je n’avais pas la moindre idée d’où j’étais. Mais j’étais majeure, je pouvais toujours me louer une chambre à l’hôtel. J’errai comme une âme en peine, terrifié par l’abomination que j’avais comise. Et que j’allais commettre de nouveau, de cela j’étais convaincue. Car si je n’avais pas pu m’empêcher de tuer mon propre frère, comment pourrais-je m’empêcher de tuer des inconnus ?

Toi, derrière ton écran, qui es-tu ?

♠ Surnom : Déesse
♠ Âge : Trop vieille
♠ Pays : au Nord
♠ Comment as-tu connu le forum? : Moi-même
Parrain(ne) :
♠ Tu as un Double Compte? : Devinez qui c'est !
♠ Fréquence de connexion? : Au moins aussi souvent que possible

Code : validé par Séré
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité


La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell Empty
MessageSujet: Re: La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell   La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell EmptyVen 9 Mai - 16:39

Bon, j'aime pas ça, mais je vais le faire parce que ça traîne en longueur.
Félicitations, ton personnage est validé !!! Very Happy


♠️ Fiche de Présentation <CHECK>
♠️ Réservation de ton Avatar <CHECK>
♠️ Code pour le règlement <CHECK>

Tu peux maintenant commencer à rp !!! Pour commencer, nous te conseillons d'aller remplir ta fiche de liens ICI. Si tu as des questions, n'hésite pas, le staff se fera un plaisir de te répondre ! Amuse-toi bien Very Happy !
Revenir en haut Aller en bas
 

La Rose qui ne fleurit que la Nuit • Rosaimée Blackwell

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» [Terminé] Crocs et Canines: Chasse inattendue [PV Katherine Blackwell]
» La Maison de la Nuit
» La nuit porte à réflexion [PV Nathan]
» La Rose ou la baffe
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lycampire - Forum de RPG fantastique Loups-Garous (Lycans) / Vampires :: Prologue Morbide :: Fiches d'Identités :: Présentations :: Présentations Validées-