Lawrence
Phantomhive

You're crazy but I'm out of my mind, 'cause all of me loves all of you Feat 'John Legend ♠ Âge : Indéterminé pour l'heure ♠ Date de naissance : un 27 Avril ♠ Nationalité : Britannique ♠ Sexualité : Hétéro ♠ Amour : Célibataire ♠ Décris-toi en 3 mots : Têtu • Romantique • Joueur ♠ Avatar choisi :Bernardo Velasco Je suis un loup, et alors ?

Parle-nous de toi, qui es-tu ?

Quand je désire une chose, je l’ai, c’est plus fort que moi. Je ne peux tout simplement pas abandonner tant que je ne l’ai pas. Cela peut sembler horriblement égoïste, mais, en fait, j’aime surtout faire plaisir aux autres. Je préfère offrir que recevoir. Je suis aussi du genre vieux jeux, pas le choix vu mon âge. Je suis le genre de type qui offre des fleurs, prépare un souper romantique aux chandelles ou qui appréciera une ballade au clair de lune sur la plage.
Je suis d’avis que chacun de nous n’a qu’une âme-sœur, un seul amour véritable. J’ai trouvé le mien, je l’ai perdu. Jamais plus je ne pourrai aimer, pas comme je l’ai aimé elle.
Je suis un bel homme, je le sais. J’ai du sang espagnol du côté de ma mère et cela me donne un certain charme auprès de la gente féminine et même masculine, même si ce n’est pas mon truc. Grand, la peau mate, les yeux foncés et musclé, c’est moi. Mon autre moi, mon loup, est chocolat de pelage, presque la même teinte que mes cheveux.Sous cette forme, mes yeux deviennent dorés et mes dents se transforment en crocs d’une blancheur impecable. Létale, ainsi est mon autre forme. Je ne l’emprunte que lorsque je souhaite faire du mal, blesser, tuer ou protêger.

Raconte-nous ton histoire!

You’re my end and my beginning

Toute ma vie, toute ma vie je l’ai cherché. Après tout, n’est-ce pas ce que nous cherchons tous ? L’amour, le vrai. Notre âme-sœur. Notre autre moitié. Notre raison de vivre, de se battre bon vent, mal vent. La raison pour laquelle notre cœur bat, pour laquelle on se lève à tous les jours, pour laquelle on sourit, pour laquelle on serait prêt à endurer les pires suplices.

Even when I lose I’m winning

La mienne, Ô qu’elle était belle. Elle était comme un lotus, cette magnifique fleur qui pousse dans les marécages puants, si belle dans un univers si répugnant. C’était une fille de joie, une prostituée. Si jeune, on l’avait forcée à se vendre contre presque rien, des miettes. Comment personne n’avait pu remarquer sa beauté, sa pureté avant ? Comment avait-on pu la laisser vivre ainsi, profiter d’elle d’une telle manière ? Comment avait-on pu être aussi aveugle ? Je l’ai aimé, tant aimé. Enora, mon Enora. Si belle, si aimante, si parfaite. Elle était tout pour moi, toute ma vie, mon avenir, mon passé. Il n’y avait plus qu’elle a mes yeux. Tout ce que j’avais pu vivre avant elle n’importait plus, tout ce que je vivrais après elle non plus. Je ne pouvais tout simplement pas considérer la vie après elle.

‘Cause I give you all of me

Elle m’aimait, je l’aimais, nous nous aimions. Qu’aurait-il pu arriver de mal ? Je voulais la sortir de là, la sortir de ce monde crasseux qui était la sien. Je voulais lui montrer mon monde. Je voulais l’emmener avec moi, lui faire voir le monde. Le nouveau monde dont on parlait tant. L’Australie. L’Asie. Je l’aurais emmené où elle l’aurait souhaité, je lui aurais tout donné. Et je lui aurais dit pour moi, pour ma nature. Je lui aurais finalement dit que j’étais un Lycan. Je le lui aurais avoué, espérant que l’amour soit assez fort pour qu’elle ne s’enfuie pas de terreur lorsqu’elle le saurait. Je n’en aurai pas eu le temps.

And you give me all of you

À cette époque, j’étais soldat dans l’armée Britannique. J’ai été appelé à prendre du service en Afrique, en territoire mouvementé. J’ai dû dire au revoir à la femme de ma vie. J’ai promit de revenir, elle a promit de m’attendre. Six mois, six longs mois. Quand je suis rentré à la maison, en Angleterre, elle avait disparu. C’était comme si j’étais la Lune et que la Terre s’était subitement évaporée. La force qui me gardait en mouvement, mon centre de gravité, disparu, plus qu’un vide, un trou noir. Mais au lieu de partir à la dérive dans l’espace, c’était comme si la Lune continuait de tourner autour du vide autrefois comblé par la planète, attendant désespérément son retour improbable. Je l’ai cherché, tellement cherché. Parfois, je voyais une femme qui lui ressemblait, sentait comme elle ou avait une voix semblable, mais ce n’était jamais elle. J’ai fait le tour du globe, arpenté la moindre rue, reniflé la moindre trace. J’ai dû me rendre à l’évidence après près de cent ans de recherche. Si elle était toujours vivante quand j’étais revenu d’Afrique, elle était morte maintenant. Les humains ne vivent pas si longtemps. Elle était morte. Mon soleil, ma raison de vivre, morte.

Cards on the table, we’re both showing hearts
Risking it all though it’s hard

Qu’ai-je fait ensuite ? La seule et dernière chose possible. Je suis rentré à la maison, là où je pourrais m’envelloper dans mes souvenirs d’elle, de son rire, de sa voix, de son odeur. Combien je regrettais d’être parti ! Jamais je n’aurais dû la laisser. Je l’ai perdue. Perdue. À jamais.

’Cause I give you all of me…