Emily HaasHumain - Honnête
Date d'inscription : 30/07/2014 Messages : 84 Localisation : En bordure de ville, à 10 min du parc
| Sujet: James Wynter-Watkins; quand l'hiver rencontre l'été Mar 23 Sep - 19:57 | |
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| Je suis vampire, et alors?
♠ Âge : 25 ans en apparence, 578 en vrai ♠ Nationalité : Anglais ♠ Sexualité : majoritairement hétéro ♠ Amour : ce jeu ne m'intéresse pas ♠ Avatar choisi : Gaspard Ulliel DISPONIBLE |
Son histoire, ses caractéristiques!
Les gens aujourd'hui s'intéressent-ils toujours à l'histoire ? J'en doute, mais puisqu'on me le demande, je vais vous raconter qui je suis, je n'ai pas l'intention d'aller à l'encontre de vos règles. Je suis né l'hiver 1436, sous le règne de Henri VI, ou plus exactement, sous la fin de la régence, notre noble roi n'ayant à l'époque que 14 ans. Le pays était occupé par ses multiples batailles avec la France, et les chevaliers étaient fort demandés, mon avenir était donc tout tracé, d'autant que j'étais moi même le fils et le petit-fils de deux chevaliers reconnus par tous : Sir James Watkins, mon grand-père d'où me viennent et mon prénom et mon nom de famille, étant le premier à l'avoir porté, et Sir William Watkins, mon père. Avant moi naquit un premier garçon, que mes parents appelèrent William, comme notre père, fait commun à notre époque ; nous n'allions pas donner à nos enfants des noms n'ayant aucun lien avec notre sang. Comme tous les hommes de notre fière famille, il devint chevalier, quelques trois années avant moi. Entre nous deux naquit une fille, qui fut bien vite mariée à un duc au service de la maison royale, la maison Lancaster, la maison que mon père, mon frère et moi servions, notre grand-père n'étant plus de ce monde. Elle parti avec ce duc, et je ne la revis plus. J'appris plus tard, après ma transformation en l'être que je suis désormais, que Maria, ma sœur, était morte en couche l'année de ma mort. Cette nouvelle m'affecta plus que je ne l'aurais cru ; bien qu'elle ait été ma grande sœur, j'avais toujours eu une attitude protectrice envers elle, et il semblerait que je m'étais plus attachée à elle que je ne le pensais à l'époque. La nouvelle de sa mort me tira quelques larmes qui me surprirent moi-même, comme des pétales de fleurs printanières sur un sol enneigé ; ce fut la 2nde fois que je versais des larmes depuis mon passage à l'âge adulte, la première fois ayant été lorsque je m'étais senti mourir (faiblesse d'esprit que je me reproche encore aujourd'hui). Maintenant, il faut sans doute que je vous explique comment je suis mort, et comment je suis passé de l'état d'humain à celui de vampire. Si ma vaillance est la cause de ma mort, ma faiblesse est la raison de ma renaissance. Je suis mort en 1461, pendant l'hiver, au cours d'une bataille entre les hommes de la maison des York, et ceux de la maison des Lancaster que je servais moi aussi. Je me souviens de cette bataille, le froid épuisait nos chevaux, le vent nous saignait le visage, et des deux côtés, les troupes étaient fortement diminuées. Mais notre troupe l'était plus que celle de nos ennemis à la rose blanche, et nombre de nos soldats, étendus sur le sol enneigé, mêlaient au rouge de la rose qu'ils arboraient celui de leur sang répandu sur l'étendue blanche et glacée. Dans un ultime assaut, nos hommes se lancèrent contre ceux d'en face. Mais alors que leurs chevaliers chargeaient en notre direction, je vis plusieurs de nos hommes, la moitié environs, faire demi-tour, et se diriger en vitesse vers les barricades pour se mettre à l'abri. Alors que je leur criai : « Que faites-vous, lâches ? » je me rendis compte que le chef d'attaque se sauvait lui aussi, nous expliquant contre le vent que la bataille était perdue, qu'il valait mieux sauver nos vies et fuir. Fuir ? Je ne pouvais m'y résoudre, aussi, avec les quelques hommes qui pensaient comme moi, je continuai d'avancer à grande allure vers l'ennemi, épée levée, torse bombé pour bien mettre en vue la rose rouge que je défendais fièrement. Je pensai : « Je suis prêt à mourir pour ma Maison », comme un bon soldat est censé le penser, mais il semblerait qu'en réalité, je ne l'étais pas... Je tuai bon nombre de soldats adverses, teintant de rouge la honteuse fleur blanche qu'ils osaient porter avec fierté, mais un d'eux blessa mortellement mon cheval, qui s'écroula, brisant ma jambe droite sous son poids. Tandis que je m'en dégageais, un autre soldat York m'assaillit, et perça ma poitrine d'un coup puissant, laissant son épée ancrée en moi, non loin de mon cœur. Ce coup me coupa le souffle, et je m'écroulai, suffocant, mon sang peinant à couler avec le froid, ce qui eu pour effet de prolonger mon agonie. Les autres hommes qui m'avaient suivi tombèrent eux aussi, et l'ennemi se retira, fortement affaibli lui aussi. C'est dans ce silence hivernal, où hurlait le vent rageur, que je songeais enfin que j'allais mourir. Non, je n'en avais pas envie. J'avais encore tant à faire, pour ma Maison , pour mon roi, et pour moi-même. Des larmes perlèrent de mes yeux avant que je ne m'en rende compte, et je pleurai doucement, silencieusement, implorant mentalement le ciel de me sauver, clamant par la pensée ma bravoure, et le zèle dont j'avais fait preuve à servir mon bon roi. C'est alors qu'Elle est apparue. Cette femme, aux yeux d'un bleu aussi clair que les miens étaient foncés, à l'abondante chevelure presque blanche, si bien qu'avec sa peau d'opale blanche, elle me sembla à ce moment comme un ange descendu du ciel pour me porter secours. Elle portait une robe de velours blanche et pourpre, avec des broderies et un cordon dorés, le tissu si long qu'il cachait ses pieds, et était couvert de neige à la base. Elle s'agenouilla à côté de moi, et me regarda avec un air d'où semblait émaner une grande tristesse. « Pauvre de toi, si vaillant chevalier, de mourir abandonné de tes compagnons, de mourir tout court... Ne souhaiterais-tu pas vivre plus longtemps ? » Ma voix n'était qu'un faible souffle, mais je répondis : « Oh si, noble ange, plus longtemps, bien plus longtemps. » C'était les mots qu'elle attendait ; elle se pencha alors sur mes lèvres, y posa les siennes, et m'embrassa, tout en tirant l'épée hors de mon corps, ravivant ma blessure. Son baiser avait le goût du sang, et si je cru d'abord qu'il s'agissait du mien, je compris par la suite que c'était le sien qui avait coulé dans ma gorge, avant qu'elle ne boive à ma blessure, me tirant rapidement vers l'obscurité tandis que je tentai de la supplier de ne pas m'achever. Quand je rouvris les yeux, j'étais en compagnie de 2 autres des hommes qui étaient morts à mes côtés, et ma gorge me brûlait fortement. En face de nous, attachés au mur, 3 hommes servant la maison des York. D'un même mouvement, nous nous jetâmes sur les traîtres, et, sans bien comprendre ce que nous faisions, plantâmes nous dents dans leur nuque, avant de les vider de leur sang. Nous étions devenus ces créatures de légendes auxquelles nous ne croyions pas réellement : des Vampyrs. Après notre repas, notre créatrice était entrée dans la pièce, avec des tenues propres, dignes des Lords les plus riches du pays, et nous les avait tendues en nous racontant que notre roi, Henri VI, avait été détrôné par son opposant, Edouard I, mais que les combats n'étaient pas encore terminés, d'autant que la guerre avec la France faisait toujours rage. Mes deux compagnons devinrent silencieux, dépités par cette terrible nouvelle, mais résignés. Je pris alors la parole : « Si les combats n'ont pas cessé, alors je reprendrai les armes pour servir ma Maison. » Mais la Vampyre m'arrêta d'un geste de la main, l'air toujours aussi serein, et m'expliqua pourquoi cela était impossible ; j'étais un Vampyr, un être de la nuit, et je ne pouvais me battre sous le soleil sans être brûlé vif, révélant ainsi au monde la vérité de notre existence. De plus, ne me nourrissant que de sang, je ne pourrai participer aux repas communs, ce qui ne manquerait pas d'éveiller les suspicions de mes compagnons de bataille (j'appris bien plus tard que j'étais toujours capable de manger de la nourriture autre que du sang, bien qu'elle me paraisse désormais fade et qu'elle ne m'apporte rien). Je du me résoudre moi aussi à abandonner ce combat qui avait été le mien toute ma brève vie de chevalier, c'est à dire pendant sept années puisque j'étais entré dans la cavalerie à l'âge de dix-huit ans, et que j'étais mort à vingt-cinq. Notre créatrice nous appris enfin son nom : Lady Mona, que nous étions priés d'appeler Demona. Elle nous avait créés afin que nous partagions sa vie, trop solitaire à son goût. Je compris rapidement que par partager sa vie, elle entendait sous toutes ses facettes, les ébats inclus. Pendant près d'un siècle, je ne m'en plains pas ; elle était magnifique, et m'apparaissait comme ma noble sauveuse, malgré sa nature démoniaque. Mais après plus de quatre-vingt années à ses côtés, avec mes deux anciens compagnons soldats, et désormais frères de sang, je commençai à me lasser de cette vie, qui n'était pas assez emplie de culture à mon goût. Puisque j'avais désormais l'éternité pour moi, je voulais l'utiliser pour en apprendre plus sur le monde, pour anoblir toujours plus mon esprit. Mais Demona, elle, préférait profiter de cette éternité pour vivre de manière presque orgiaque, et mes deux frères de fortune s'en accoutumaient fort bien, ce qui eu pour effet de leur faire perdre toute l'estime que j'avais eu pour eux de mon vivant. Je leur dis que je voulais partir, que je ne tolérerai plus cette vie, mais la Vampyre en rit, et m'attrapa le visage de ses longues mains élégantes, collant le sien au mien : « Je te l'interdis ». Ces simples mots me firent l'impression que des chaînes me lièrent, et dès lors, le départ fut impossible. Je restai encore une cinquantaine d'année avec eux, quand le hasard me libéra de ses chaînes. Une nuit, alors qu'elle et mes deux compagnons étaient partis se repaître des habitants d'une riche maison, je refusai de partir avec eux, et Elle y concéda, moqueuse : « Quand la faim te tiendra trop, juste pour le plaisir de te voir massacrer des enfants, je nous emmènerai chasser dans un orphelinat ». Ils y allèrent donc, mais ignoraient que cette même nuit, la maison devait subir une révolte paysanne, et les paysans la composant brûlèrent la maison, alors que les trois Vampyrs étaient encore à l'intérieur. Je n'étais pas loin, étant venu observer leur ''chasse'', et je vis les hommes approcher, torches allumées, et compris immédiatement ce qu'ils allaient faire ; je me préparai à les arrêter, puis me ravisai, et les laissai passer, caché dans un arbre. Je les vis embraser la maison de toute part, j'entendis les cris de Lady Mona et de ses deux amants, tentant de fuir les flammes rapide, je la sentis mourir ; oui, je la sentis mourir, le temps d'un instant, je vis par ses yeux la scène, le feu consumant la maison et les deux hommes, le toit craquer et lui tomber dessus, le feu à nouveau, qui cette fois-ci, la dévorait elle. Mon cœur se serra en la sentant morte, et je ne pu m'empêcher de ressentir une légère vague de tristesse ; elle était bel et bien ma créatrice... A partir de ce jour, je fus enfin libre d'agir à ma convenance, de mener l'existence que j'avais décidé pour moi. Je voyageai, commençant par l'Allemagne, puis la France, l'Espagne, l'Europe entière, les Etats-Unis. Je suis même allé visiter l'Asie, me posant en Inde dans une colonie de semblables Indiens durant les deux grandes guerres. Avec le temps, j'appris à faire évoluer mon langage, bien que je restai très attaché à mon style d'origine, que je trouvais plus élégant que tous les beaux discours modernes. J'appris aussi que le nom de notre race avait changé d'orthographe, nous étions désormais des Vampires. Enfin, je fis progressivement évoluer mon alimentation, cessant de chasser et de tuer toutes mes victimes, et décidant de ne tuer que celles qui tenteraient de se débattre en apprenant mes intentions (ce qui représenta plus de personnes que je n'avais prévu). Cette méthode me permis, en plus de trois centaines d'années, d'épargner environs... trois personnes. Plus une... Je m'étais toujours intéressé aux personnes qui ne m'avaient pas repoussé en apprenant mes intentions. Mais elle, elle m'avait intrigué avant que je ne décide de planter mes crocs dans sa chair tendre. Je l'avais rencontrée dix ans après être retourné sur ma terre natale, pour voir ce qu'elle était devenue en plus d'un demi millénaire. J'avais visité la plus grande partie du pays, et j'arrivai désormais à Londres, où je la rencontrai dans ce « centre équestre » bordant la ville ; j'avais en effet continué de monter à cheval au fil des siècles, ce sport étant pour moi à la fois un art et une source continue de souvenirs datant de mon humanité perdue. Je m'étais de ce fait mis en quête d'un haras dans les environs, ayant acquis quelques années plus tôt une jeune jument que j'emmenais avec moi dans mon voyage à travers ma chère Angleterre, la logeant dans un centre différent chaque fois que je décidais de partir ; point de haras, mais on m'indiqua ce centre, dont la réputation était assez bonne, autant du point de vue des cours dispensés qu'au niveau des soins portés aux équidés (ânes inclus) qui y résidaient. J'envoyai donc une lettre au directeur, lui signalant mon désir de placer ma jument au sein de son établissement, ainsi que mon incapacité à monter en journée en été, en raison de mon travail dont je ne précisai évidemment pas la nature ; je doutai qu'être un vampire soit une raison acceptée. L'homme me proposa d'en discuter le week-end qui arrivait, le samedi au soir, puisqu'exceptionnellement, en raison d'une célébration équestre, il serait présent sur le centre (avec son aide) jusqu'à fort tard dans la nuit. Il accepta immédiatement ma jument. Je vins donc le samedi comme convenu, arrivant sur les coups de 23h30, dans l'espoir d'éviter de croiser trop de monde, espoir qui eut le bon goût d'être avéré, puisqu'à mon arrivée, ne restaient sur place que le directeur et une autre odeur que je jugeais féminine, mais dont j'ignorai pour l'heure le visage. Je saluai l'homme, courtois, et lui ré-expliquait que j'étais « sincèrement navré » de ne pouvoir venir avant 22h30 d'avril à octobre, et que j'espérai cependant pouvoir monter ma propre jument même en cette période compliquée. Celui-ci me répondit qu'il ne pouvait me laisser monter seul, sans surveillance, pour des questions de législations, et qu'il fallait que quelqu'un soit là pour nettoyer après mon passage. Il n'avait qu'une aide, et il n'était pas rassuré à l'idée de la laisser travailler (et donc rentrer) tard le soir, mais qu'il lui proposerait tout de même. J'offris de payer un généreux supplément pour l'exception que je demandais, et l'homme accepta, disant que ce supplément serait versé majoritairement à « Emily », qui devait être, je supposai, son aide. Je prétendis devoir partir promptement, et ne pas pouvoir attendre qu'elle revienne de sa tâche aux pâturages, mais laissai un numéro où me joindre lorsqu'il aurait la réponse, et fis mine de partir ; je me cachai en réalité discrètement afin d'entendre leur échange, et de voir qui aurait la charge de ma jument. Elle revint au bout d'une dizaine de minutes, écouta l'explication de son employeur, et répondit, souriante : « Quelqu'un d'assez passionné par son cheval pour bien vouloir monter à 22h passée après une grosse journée de travail, c'est rare de nos jours, on ne va quand même pas lui refuser ça ! » Sa réflexion me fit sourire, et je parti réellement, rassuré, après les avoir vu partir tous deux dans la voiture de l'homme qui s'était proposé de la déposer chez elle. Duo harmonieux. Les soirs défilèrent, je discutais avec elle d'abord pendant qu'elle nettoyait après mon passage, puis pendant même que je montais à cheval. Une fois, je lui offris même de monter un peu sur ma jument ; elle hésita, commença par refuser, mais j'insistai, et elle céda, visiblement heureuse. Elle avait une bonne assiette, des mouvements souples dans les hanches tandis qu'elle accompagnait les mouvements de sa monture d'un instant, et je sentis en moi monter le désir à une vitesse fulgurante : son corps m'attirait, son esprit m'intriguait, son sang m’alléchait. En quelques mois, je nouais un lien de confiance avec elle. Elle n'était pas contre une nuit tous les deux. Je décidai de ne pas lui dire ce que j'attendais de cette nuit, de la laisser croire que je ne cherchais que du plaisir charnel ; elle ne se défendit donc pas, ne se rendant pas compte de ce qu'il lui arrivait, et au matin, j'étais parti, sans être jamais entré en son corps autrement que par mes crocs. Pas que je craignais de devoir la tuer, pourquoi cela m'aurait-il dérangé ? Mais il me restait quelques villes à visiter, et j'avais fait le tour de Londres. Mais ma visite était désormais terminée, et je décidai de revenir à Londres, pour voir ce qu'elle était devenue...
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Feat. | ● ● « Nom & Prénom : Emily Haas ● ● « Lien : aventure d'un soir / repas qu'il n'a pas tué + travaille dans le centre où il monte à cheval ● ● « Scénario : Non, je n'ai pas fuit, j'avais vraiment d'autres lieux à voir. Et non, elle ne me manquait pas, et je n'étais pas inquiet pour elle, je suis juste curieux de voir comment elle réagira en me revoyant, maintenant qu'elle connaît ma nature. Sa personnalité m'intéresse, certes, mais si elle tente de me tuer ou de me dénoncer, je la tuerai comme j'en ai tué tant d'autres, en la vidant intégralement de son sang. C'est aussi simple que ça, oui, ça doit être aussi simple que ça... |
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Feat. | ● ● « Nom & Prénom : Allistair D. Darkwood ● ● « Lien : ami et compagnon occasionnel de voyages ● ● « Scénario : Nous nous sommes croisés à plusieurs reprises ; c'est lui qui m'a vendu le bâteau avec lequel j'ai quitté l'Angleterre, je l'ai d'ailleurs remercié en lui indiquant la cour du roi ; une autre fois, aux Etats-Unis, nous nous sommes recroisés, il n'était pas seul me semble-t-il, mais je n'ai pas vu ses compagnons ; enfin, vers 1900, je l'ai retrouvé en allant en Egypte, il m'a hébergé, et raconté comment il avait monté son entreprise de commerce au fil du temps. J'ignorais qu'il était rentré en Angleterre. |
Dernière édition par Emily Haas le Ven 26 Sep - 21:41, édité 1 fois |
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